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Le Mirage de Céline Dion vendu à Mario Messier, Serge Savard et José Théodore

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Le Mirage de Céline Dion vendu à Mario Messier, Serge Savard et José Théodore

C’est en 1997 que Céline Dion et le défunt René Angélil ont acquis le club de golf Le Mirage, situé à Terrebonne. Véritable institution dans le milieu sportif, le superbe complexe aux deux parcours de 18 trous n’appartient plus maintenant à la diva québécoise qui l’a vendu.

Bien qu’aucune pancarte n’était plantée devant son club de golf Le Mirage, à Terrebonne, Céline Dion a vendu son complexe de 36 trous. Le nouvel acquéreur, le groupe Messier, Savard & Associés (MSA), en a fait l’annonce, jeudi.

Le processus de vente avait débuté en avril, quelques semaines après le début de la pandémie du coronavirus. Le montant total de la transaction est demeuré confidentiel.

Au début de septembre des sources dans l’industrie avaient estimé la valeur du Mirage à environ 20 millions $, compte tenu de sa situation géographique. Le terrain est situé en zone protégée dans le nord de Terrebonne.

Par l’entremise d’une vidéo, Céline Dion s’est dite heureuse du nouveau chapitre du club.

« Nous y avons vécu beaucoup de moments heureux dans ces deux décennies, a-t-elle relaté. Le Mirage occupe une place très spéciale dans mon cœur et y restera toujours. Je suis honorée de rester partenaire et de maintenir mon lien avec le club. »

Exclusivité

MSA, présidé par Mario Messier et ses associés, Serge Savard et José Théodore, est présent dans le paysage immobilier du Québec depuis plus de 30 ans. Le groupe a géré plus d’une centaine de projets résidentiels, commerciaux et hôteliers dans la région de Montréal de même qu’aux États-Unis.

Le Mirage, un club privé dénombrant environ 550 membres, sera le premier club de golf dans son portefeuille d’actifs.

« Chez MSA, on aime les choses exclusives. En immobilier, on parle toujours du site. Nous avons travaillé sur le Château Champlain de Montréal, le complexe hôtelier El Sanador à Cuba, le centre sportif de Longueuil, a énuméré M. Messier en
entrevue avec Le Journal, quelques minutes après l’annonce de l’acquisition. Ce n’est pas un domaine nouveau pour nous. On adore des affaires semblables. »

Ayant pignon sur rue en bordure du parcours du Cerf, sur la Rive-Sud, l’homme d’affaires dit également avoir siégé durant 10 ans au conseil d’administration du club longueuillois.

Le golf uniquement

Du même souffle, il assure que sa nouvelle propriété ne sera pas transformée en projet domiciliaire. On rappelle que Le Mirage est situé en pleine zone agricole dans la MRC des Moulins.

« C’est un joyau dans l’industrie du golf québécois. Il va demeurer un complexe de 36 trous, a précisé M. Messier. Construire des trous de terrain de golf, c’est très dispendieux. Ce n’est pas dans notre intention de changer la vocation de ce terrain-là. Par contre, on réfléchit à des projets d’infrastructures pour améliorer l’expérience sportive. On veut ajouter des projets intéressants pour le futur. »

Ainsi, l’ancien directeur général du Canadien Serge Savard ainsi que l’ex-gardien José Théodore seront appelés à jeter leurs idées sur la table, eux qui jouent dans des clubs sélects américains, en Caroline du Sud et en Floride.

Savard réjoui

D’ailleurs, joint par Le Journal en matinée, Savard se trouvait au 14e trou à Hilton Head, en Caroline du Sud, lorsqu’il a répondu. « Le Mirage est un joyau au Québec pour ses installations et ses deux parcours. On le regardait attentivement. Nous avons saisi une superbe opportunité à bon prix. On va opérer un club de golf », a exprimé l’homme d’affaires, impressionné entre autres par le pavillon, qui avait été rénové au coût de 20 millions $ en 2008.

Selon Messier et Savard, la situation sanitaire de la COVID-19 n’a pas ralenti le processus. Bien que la pandémie ait fait dérailler cette saison les volets événementiel et restauration, qui représentent une importante part des recettes de l’entreprise, ils espèrent un retour à la normale plus tôt que tard.

L’intérêt de l’acquisition du club de golf est strictement sportif. Les deux hommes ont répondu clairement qu’ils administreront un complexe de 36 trous. Réf : Journal de Québec