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Salon… GÉO, etc…

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INCONTOURNABLE
Un Salon des vins et fromages du Québec, aura lieu, entre 11h et 21h, du 1er au 3 novembre, au Complexe Desjardins de Montréal. Les vignerons du Québec se sont alliés aux fromagers et autres producteurs du terroir, pour présenter ce deuxième salon, après le succès de celui de 2006. Une bonne quarantaine de vignerons et autres intervenants de l’agrotourisme québécois offriront aux visiteurs, mille et une bonnes choses de « NOTRE CRU ».

Pour 10$, à l’entrée, on vous remettra un verre à dégustation du type INAO, 15 coupons de dégustation, en plus de recevoir des centaines d’informations et de renseignements sur tout ce qui sera offert. On pourra non seulement découvrir et goûter, mais il sera loisible également d’acheter tout ce qui est si bon, venant de chez nous! Des achats bien « songés » pour Noël prochain et les fêtes de fin d’année. Pour en savoir plus : www.vignerons-du-quebec.com

GÉO
Le très réputé magazine GÉO vient de publier un numéro « HORS-SÉRIE » sur le vin. En couverture, une très belle photo d’un vignoble, à flanc de coteaux et de montagnes, le tout traversé par un grand cours d’eau. La photographie sert de fond au résumé de ce qui est à l’intérieur de la publication : « La folie des Vins du monde… des terroirs, des vignerons, des cépages ».

En éditorial, Jean-Luc Marty écrit : « C’est Jancis Robinson, responsable de la mise à jour de l’Atlas mondial du vin qui le dit : « Le changement climatique et la multiplication des passionnés du vin (…) ont repoussé les limites de la viticulture dans les deux hémisphères. » On savait la vigne voyageuse depuis les Grecs et les Romains mais on ne connaissait pas son goût pour les destinations d’altitude, les froids du Nord adoucis par le réchauffement climatique ou ses attirances pour le continent asiatique. » (Ces quelques mots sont accrocheurs! pour en savoir plus, il faut aller au contenu du magazine).

Un historique fascinant

Ce GÉO spécial fournit des annales des plus intéressantes sur les va-et-vient de la vigne et du vin. Ainsi, apprend-on qu’il y avait du vin, vers 6 000 ans avant Jésus Christ, dans le Caucase ou la Mésopotamie; puis 3 000 ans plus tard, on implante la vigne en Phénicie et en Égypte, avant de se retrouver en Grèce, encore mille ans après.

Ce serait 1 000 avant Jésus Christ que le raisin arrive en Italie et au Nord de l’Afrique. Peu après, entre 1 000 et 500 ans avant J.C. il y a de la vigne dans la péninsule ibérique et le Midi de la France. On sait aussi que les Romains, pendant leurs invasions partout en Europe ont implanté la vigne sur leur passage. Il s’agit là d’un résumé très succinct, c’est le moins qu’on puisse dire, de la conquête de la vigne sur toute la planète.

Pourtant, il n’a pas encore été question de la vigne dans « les nouveaux mondes ». C’est beaucoup plus tard, évidemment qu’on plante de la vigne dans les Amériques. Comme on l’écrit dans GÉO : « La vigne a amorcé son tour du monde avec les voyages de découverte. Les missionnaires notamment ont eu une influence importante en Amérique latine, lisez, plutôt : « Dans l’ombre des conquistadores, les missions s’activent. Dans sa besace, tout moine conquérant porte son bréviaire et un fagot de boutures. »

Ce fut plus difficile en Amérique du Nord, où il y avait déjà de la vigne indigène qui donnait, malheureusement, une piquette infecte et imbuvable produite par les cépages labrusca, riparia rupestria, etc. C’est notamment sur les bords du Pacifique que les missionnaires, encore eux, tentent de planter de la vigne, en premier lieu. On connaît la suite. Il a fallu la fin du 19e et le début du 20e siècles pour que la vigne tente de venir vers l’est, d’abord en Ontario, puis, plus tard au Québec et dans les Maritimes.

Tous les amateurs de vin qui veulent en savoir encore sur leur breuvage préféré voudront consulter et conserver ce numéro spécial de GÉO qui, en plus des textes, fournit des illustrations, des gravures, des tableaux et autres reproductions bien attrayantes et instructives.

Le millésime 2007 (Beaujolais et Rhône)
On est déjà en mesure de donner des renseignements sur le millésime qu’on est tout juste en train d’élaborer. Je viens de recevoir des rapports du Beaujolais et de la Vallée du Rhône.

Les vendanges en Beaujolais démontre une diminution de la production de l’ordre de 10 à 15%, la qualité cependant, serait « au rendez-vous avec des vins tendres et fruités ».

On rappelle que la vigne a été très précoce, cette année, le mois d’avril ayant été très chaud et sec; que l’été aura été difficile et capricieux. Cependant, le fait que septembre n’ait pas eu à subir trop de pluie, fait en sorte que les vendanges, commencées le 25 août, se sont déroulées dans d’excellentes conditions.

Le communiqué reçu le 11 octobre écrit : « 2007 sera un millésime qualitatif où les mots-clefs pour le qualifier sont : gourmandise, fruité, élégance. » Selon Raymond Côté, l’ambassadeur du Beaujolais au Québec, toutes les catégories de Beaujolais, les dix crus, les villages et même les beaujolais génériques, tous offriront davantage de structure, sans rien perdre de leur fruit et de leur finesse, 2007 est l’année de l’élégance. »

En Côtes-du-Rhône
Les conditions météorologiques exceptionnelles dans les Côtes-du-Rhône, cette année et l’attention soutenue des vignerons offrent une vendange hors de l’ordinaire. « Le millésime 2007 sera très grand! », selon le communiqué de inter-Rhône et de Sopexa.

Comme on le sait, durant toute la vinification, étape importante pour l’élaboration d’un vin, après les vendanges, le vigneron ou les responsables du travail en cave, ont dégusté régulièrement le produit en devenir pour en connaître l’évolution. Or, cette année, ces dégustations « révèlent des vins très colorés, aromatiques et très expressifs. »

Jean-Pierre PERRIN (château de Beaucastel) estime que 2007 « ce sera, pour les vins de la vallée du Rhône, un très grand millésime… ». Marcel GUIGAL, quant à lui, déclare que le beau temps a favorisé les vendanges « les raisins sont très sains, d’une très belle maturité beaucoup de fruit et d’équilibre. M. Guigal croit que les vins de cette année auront une bonne aptitude au vieillissement. Il conclut : « Nous sommes en présence d’un très grand millésime! ».

À vous, amateurs de bons vins, de surveiller l’arrivée des vins de 2007, dans quelques mois! Le beaujolais nouveau sera là dès le 15 novembre et les autres suivront au début de 2008.

Bonne fin de semaine

Jean-Gilles Jutras
Ambassadeur du vin au Québec