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    Art de vivre: Le réseautage

    Lise Cardinal est l’auteur de deux best-sellers sur l’art de construire son réseau relationnel. Trop de professionnels négligent cet outil de promotion et de veille économique. Par pudeur ou timidité.

    Cette Québécoise a commencé sa carrière dans un milieu professionnel très masculin, la construction de centres commerciaux. Pour faciliter ses contacts professionnels, elle a dévoré les manuels américains de gestion consacrés au networking, une discipline quasi-institutionnalisée aux Etats-Unis. Devenue présidente du Club des femmes d’affaires canadiennes, elle fait découvrir depuis cinq ans aux Canadiens et aux Européens le potentiel du « réseautage » grâce à ses livres et ses formations. Les conférences et les stages qu’elle a dispensés dans le cadre des First Tuesday à Genève, Lausanne et Neuchâtel ont déjà rencontré un large public.

    Il nous arrive à tous de perdre notre temps dans des réceptions ou des réunions para-professionnelles. Pas vous ?
    Mieux vaut effectivement rester à la maison plutôt que de fréquenter des conférences sans savoir ce que l’on vient y faire. Il ne faut pas compter sur la chance pour tomber sur une personne ou une conversation intéressante. Faire du networking, ou réseauter comme nous disons au Québec, c’est établir des liens de façon intentionnelle et stratégique, qui permettent d’ouvrir de nouvelles perspectives dans sa vie.

    Dans quels buts ?
    D’abord pour atteindre plus facilement les objectifs que l’on s’est donnés, objectifs professionnels et personnels. Mais on développe aussi un réseau en prévision des aléas de la vie, parce que l’on ne sait jamais quand les circonstances nous forceront à explorer d’autres avenues. C’est quand on va bien que l’on monte un réseau, pas quand on va mal. C’est un mode de vie, pas de survie.

    Comment passer des mondanités au networking ?
    Faire du networking, cela commence par une question. Qu’est-ce qu’on veut ? Quelles informations ou quels contacts recherche-t-on ? On commence par faire un peu de « shopping » d’un cercle à l’autre, jusqu’à trouver des personnes qui nous intéressent en fonction de nos objectifs. Ensuite, on tisse des liens de façon méthodique et organisée. Il faut fréquenter assidûment les cercles que l’on a choisis, pour que les gens se souviennent de vous.

    Que peut-on attendre de ce tissu relationnel ?
    On récolte ce que l’on y a semé. C’est la première règle d’or. Il ne faut pas se promener en homme-sandwich avec ses besoins gravés sur le front. Ne pas croire non plus qu’il suffit d’acheter une carte de membre pour pouvoir bénéficier d’un réseau. Il faut s’intéresser aux autres, leur montrer que l’on a quelque chose à leur apporter. Le principe de base, c’est que si vous faites une fleur à quelqu’un, il vous en devra une. Il sera plus facile de demander un conseil ou un service à quelqu’un si vous vous êtes montré généreux avec lui.

    Comment savoir ce qui rendrait service à quelqu’un dont on vient juste de faire la connaissance ?
    L’information est la monnaie d’échange d’un réseau. L’information c’est le pouvoir, d’autant plus si on la partage. Informez-vous sur quelqu’un, sa profession, ses hobbies, pour savoir ce qui l’intéresse. Mais connaissez aussi vos propres points forts. Si vous aimez la pêche, vous avez des tuyaux à partager. Il faut être généreux de son expertise et de ses informations.

    Un réseau, cela revient au fond à un groupe d’entraide ?
    Informellement. C’est un ensemble où toutes les parties élargissent leurs banques de ressources pour soutenir les efforts de chacun, comme le définit l’Américain John Hope. Ce sont des personnes qui fonctionnent en interaction pour s’aider mutuellement à aller plus vite et plus loin.
    Reférence ; Site Mandarine Communications. Mtl Canada

    Ma pensée de la semaine
    ‘ Qui n’a pas l’esprit de son âge, de son âge a tout le malheur. ‘ Voltaire