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Les femmes nues du peintre montréalais Kamba Sita

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‘Les femmes nues du peintre montréalais Kamba Sita’

Plusieurs dizaines de personnes
étaient aux premières loges la semaine dernière, Mediamosaique.com y était également, lors de l’exposition des œuvres de l’artiste peintre gabonais Kamba Sita dans les locaux de la galerie MosaïkART.

Fraîchement rentré au pays, ce Néo-québécois, qui a fait des études dans le domaine dans son Gabon natal, a pris très peu de temps, environ 7 mois, nous a-t-il dit, pour réaliser ces tableaux qui a fasciné tant les initiés que les profanes.

Les gens, qui avaient effectué le déplacement, étaient visiblement impressionnés par l’immense talent dont ce jeune peintre a su faire preuve, selon ce qu’avait constaté un journaliste de l’agence de presse «Média Mosaique».

Preuve de cet intérêt, les invités à ce «5 à 7» n’étaient juste pas venus pour se rincer les yeux, et cela, au propre et au figuré, vu que Kamba Sita peint surtout des femmes nues, mais pour acheter également des tableaux, avait-t-on remarqué sur place.

Le sytle Kamba Sita

Questionné par Mediamosaique.com sur son style, le peintre Kamba Sita raconte que lorsqu’il a commencé à peindre ses premiers tableaux, il avait «un style plus ou moins académique».

Il avoue que cela a évolué avec le temps et avec la sensibilité et les influences qu’il reçoit de part et d’autre. «Présentement, je peux dire que j’ai un style
plus ou moins mon style à moi, mais j’essaye toujours de changer, de ne pas trop me répéter dans ma façon de faire d’interpréter mes personnages», a-t-il fait savoir.

Selon lui, un artiste n’est pas obligé à s’en tenir aux conventions, à ce qu’il a appris à l’école. «On nous enseigne par exemple qu’on doit respecter l’anatomie lorsqu’on fait des personnages», dit-il. Cependant, «une fois sorti de l’école, on est face à soi-même».

«On est face à un vécu, on est quelqu’un doté de sensibilités qui perçoit des choses et qui a forcément besoin de s’exprimer. Ce qui est fondamental, c’est que lorsqu’on peint, il faut surtout laisser la place à la fantaisie», a-t-il ajouté.

Il veut que le Québécois «de souche» achète aussi

Si Kamba Sita avoue que ses tableaux sont «un reflet de la peinture africaine», il soutient du même souffle que son «style est en même temps ouvert sur le monde» en guise de réponse à la question : quel est l’intérêt d’un Québécois dit «de souche» ou d’un Occidental de s’intéresser à ses toiles?

«Il y a un peu d’influence occidentale dans mes peintures», a poursuivi Kamba Sita qui dit trouver son inspiration notamment dans les œuvres de certains grands peintres italiens et néerlandais et bien sûr chez des classiques de son pays d’origine, le Gabon.

Satisfait de l’accueil du public lors de sa première exposition à la galerie MosaikART, Kamba Sita annonce son intention d’être très présent dans les mois à venir sur la scène artistique québécoise.

Il pense que «l’art ethnique a sa place ici et qu’il y a un marché au Québec». Il suffit au médias de le propulser, car confie Kamba Sita à Mediamosaique.com, «il y a des gens qui achètent mes tableau et qui le font pour la première fois de leur vie».

  • Source: ‘Média Mosaïque Média’