Home Miami beach P.Q. L’histoire éloignée … L’histoire rapprochée Sunny Isles, – la ville née deux fois

Sunny Isles, – la ville née deux fois

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En 1920, un investisseur privé achète une rangée de terrains faisant 2,26 milles carrés. Cet homme, un Italien, dit-on, du nord-est des États- Unis, avait l’intention de développer ces terres, bordant l’océan Atlantique, en un lieu de villégiature. Il nomma son achat : Sunny Isles- The Venice of America.

Pourquoi la “Venise d’Amérique”, probablement en raison des canaux irriguant l’ouest des terres. Il faut aussi tenir compte du fait que l’endroit était presque totalement entouré d’eau.

L’aventure de cet investisseur ne fit pas long feu et, quelques années plus tard, après qu’il eut cédé ses terrains à d’autres entrepreneurs, Sunny Isles devint North Miami Beach. Ce jusqu’en 1997, alors que cinq résidents de l’endroit réussirent à lui donner son nom original, y ajoutant le mot Beach.

Le 12 avril 1996, Dave Samson réunit , Norman Edelcup, Danny Iglesias, Irving Turetsky et Irving Diamond se réunirent dans un bureau d’avocat afin de préparer les papiers qui devaient être ceux de l’incorporation de la nouvelle municipalité.

En 1997, les cinq hommes se réjouirent du fait que les citoyens votent en faveur du nouveau nom. Samson devint leur premier maire, de Sunny Isles Beach.

Malheureusement, cinq années plus tard, le 12 avril 2005 exactement, Samson n’était pas là pour célébrer cette victoire historique au restaurant Denny’s de la Collins Avenue.


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Une piste et une jetée
Entre’temps, Sunny Isles connut des développements majeurs.
Lorsque le pont Haulover fut construit en 1925, permettant ainsi l’accessibilité à Miami Beach.

L’année suivante, des gens d’affaires injectèrent un million de dollars pour y construire une piste de course en bois pour automobiles. Des estrades pouvaient y recevoir 12 000 spectateurs. Mais la même année, après un premier événement, le Fulford’s Folly, un ouragan détruisit le tout, projetant parties des infrastructures à deux kilomètres à la ronde.

Dix années plus tard, autre construction majeure, la jetée appelée Sunny Isles Pier, au bout de la 163st, s’avéra un lieu populaire pour pêcheurs et visiteurs. Cette jetée, d’un demi-mille de long, est classée site historique depuis 1982.


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Vue du toit d’un hôtel du côté est de la Collins Avenue : une maison dans ce qui était appelé Atlantic Islands, le Fairy Land Island (n’existe plus depuis longtemps) et les Brower Atlantique docks. Ces quais sont encore là pour bateaux de pêche.
Sunny Isles se développa lentement jusqu’en 1950, alors que les premières maisons familiales furent construite dans la région Golden Shores.

Toutefois, au cours des décennies 50 et 60, une trentaine de motels, de même que l’hôtel Golden Strand, furent bâtis du côté est de la Collins, dos à l’océan.
Beaucoup de ces endroits affichaient un thème, nous y ferons mention dans nos chapitres à venir.

Toutefois, pour touristes canadiens, américains ou européens, les Casteways demeureront dans l’imagination, à cause de son Petit Québec pour les Québécois, pour son Wreck Bar pour la communauté internationale, dont les Beatles qui y descendaient occasionnellement.

Les Casteways ont été démolis en 1970 au profit des tours luxueuses Oceania vingt ans plus tard.
D’autres tours allaient s’ériger et si les Casteways furent les premiers à partir, il ne reste plus aujourd’hui qu’une poignée de motels. Tandis que le Golden Strand, première construction de toutes, se tient solidement, en vertu principalement de deux réfections majeures.

En 2005, Sunny Isles Beach comprend environ 17 000 résidents. Tandis que sa population flottante, frise le quart de million annuellement. Cette dernière comprenait d’abord des Américains, puis des Québécois en hiver et des latins et européens en été.

Désormais, money talks : elle provient de Russie et de l’Europe de l’est ainsi que d’Amérique latine.

Nous voici donc à Sunny Isles, où va débuter tantôt un demi-siècle vécu à la vitesse de l’éclair.