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4 Décembre 1803
  • Enlèvement d’un ancien ministre des finances
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    4 Décembre:
    1803. Les derniers contingents français quittèrent Saint Domingue
    L’indépendance d’Haiti est faite. 201 ans après, en mars 2004, des soldats français foulèrent à nouveau le sol d’Haiti sous le vocable de ‘forces internationales intérimaires’.

    5 Décembre:
    1492. Découverte d’Haiti
    Après un long voyage qui a débuté le 3 Août 1492, Christophe Colomb et l’équipage de ses trois caravelles aperçurent les côtes nord-ouest d’Haiti. Ils y débarquèrent le lendemain.

    Rapatriements massifs d’haitiens

    L’ancien ministre de l’Economie et des finances sous le premier gouvernement de René Préval (1996-2001), Fred Joseph, a été enlevé mercredi soir à Port-au-Prince.

    L’ancien ministre rentrait chez lui, quand il a été pris en charge par des hommes armés et emmenés vers une destination inconnue.

    A l’annonce de cette nouvelle, des patrouilles de police ont investi les rues de la capitale paticulièrement les zones de haut Delmas et de Frères.

    Les recherches n’auraient abouti jusqu’ici à aucun résultat.

    On apprend toutefois que les ravisseurs sont entrés en contact avec la famille de M. Joseph et le véhicule à bord duquel se trouvait ce dernier aurait été retrouvé.

    Dans certains milieux proches de la présidence, on indique que l’enlèvement de M. Joseph est interprété comme un message au chef de l’Etat dont l’ancien ministre est reputé proche.

    La population de Port-au-Prince est davantage sur ses gardes depuis l’assassinat d’une jeune fille et d’un enfant retrouvés morts après avoir été kidnappés.

    Plusieurs secteurs s’en sont pris au premier ministre Jacques Edouard Alexis pour avoir dit que son gouvernement restait attaché au dialogue avec ceux qui sont en possession illégale d’armes.

    C’est une pratique dans plusieurs pays de disctuter, souvent sous le patronage de la commmunauté internationale, avec des hommes armés pour arriver à aboutir à la paix.

    Le cas de la côte d’Ivoire est connu.

    Sous le gouvernement intérimaire de Gérard latortue, le ministre de la justice Bernard Gousse avait recu en ses bureaux, Louis Jodel Chamblin, ancien chef de la bande paramilitaire FRAPH condamné auparavant pour son implication dans l’assasinat de centaines de personnes pendant le coup d’Etat militaire de 1991.

    La libération de cet homme qui survint peu de temps après, n’avait provoqué aucun choc parmi un ensemble d’organisations de droits de l’homme, tout comme le maintien en liberté du chef de bande Jean Tatoune.

    Les deux hommes étaient également accusés d’implication dans l’assassinat de nombreux policiers et civils dans le cadre du mouvement multicéphale pour renverser le président Aristide en janvier et février 2004.
    Ref; (AHP)