Home Le billet de Michèle Un bain pour tous

Un bain pour tous

0







Un bain pour tous
Les gens qui passent leur temps à dire dans mon temps font sourire tout le monde. Même si ces mêmes gens n’ont jamais vécu ce qui suit, rien n’empêche qu’ils sont parfois assomants avec leurs idées.

Voici donc une petite leçon d’histoire, un courriel reçu dernièrement. Pas certaine qu’on aurait le goût de revenir dans le passé quand on lit tout ça.

C’était bien avant toutes nos lois, le Viagra, la pilule, les grands discours sur l’environnement, le réchauffement de la planète, la libération de la femme, les terroristes, les gangs de rue, les Hell’s Angels, le cinéma, la musique, le théâtre, la télévision et le gay power. C’était avant tout ça, mais on n’a rien réinventé avec le temps. On a toujours les mêmes levers et couchers de soleil, la même pluie, la même neige, la même sécheresse et on doit toujours faire face aux tempêtes, ouragans, inondations, tornades et les peines d’amour font toujours aussi mal. Si les gens vivaient les mêmes joies et les mêmes peines, la vie était quand même moins confortable au 15e siècle.

La plupart des gens se mariaient en juin, parce qu’ils avaient pris leur bain en mai et qu’ils sentaient encore bon. Cependant, la chaleur arrivant, ils commençaient à sentir, alors les mariées apportaient un bouquet de fleurs pour cacher l’odeur. D’où la coutume, pour la mariée, de porter un bouquet.

Les bains se prenaient dans un grand tonneau rempli d’eau chaude. L’homme de la maison avait le privilège de passer le premier, puis tous les autres fils et hommes ; alors seulement après tous les mâles venaient les femmes et finalement les enfants et le dernier de tous, le bébé. Mais comme l’eau était devenue très sale et qu’on pouvait perdre quelqu’un au fond, on lançait la phrase, avant de vider le tonneau :  » Attention de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain…  »

Les maisons avaient alors un toît de chaume; de la fine paille pilée l’une sur l’autre, sans bois souvent. Cela devenait la place favorite des petits animaux pour se tenir au chaud : chats, chiens, rats, souris et autres bestioles. Quand il pleuvait, l’endroit devenait glissant, et certains animaux tombaient; alors d’où vient l’expression anglaise : «it rains cats and dogs» (Expression employée lorsqu’il pleut averse).

Comme on ne pouvait les empêcher de tomber dans les beaux draps, cela devenait un vrai problème. Alors on inventa le lit à baldaquin.

Le plancher se salissait facilement. Seuls les riches pouvaient se payer des produits pour enlever cette saleté ; les pauvres furent donc vite traités de « sales pauvres… »

Parfois, ils réussissaient à se procurer du porc. C’était un signe de richesse quand un homme pouvait apporter du bacon à la maison d’où vient l’expression Bring home the bacon (rapporte ta paye à la maison.

On rapporte toujours le bacon à la maison, mais il est de plus en plus dispendieux…

Showbiz
Impensable de commencer la journée sans lire SHOWBIZ.

Des petites nouvelles juteuses sur le merveilleux monde des artistes et de la télévision. Ne ratez pas ça, c’est pour vous qu’on fait ça tous les jours.

Vos commentaires



Previous article Bruschettas Ouragans 2015 Miami Skyrise Gasparilla Island
Next article Happy Birthday
Journaliste depuis près de 50 ans, Michèle Sénécal a fait ses classes avec des grands du monde de l’édition de l’époque comme Yves Michaud, Jean-Charles Harvey, Edward Rémy, André Robert. Travaillante acharnée, elle a touché à tout dans le métier. Des affaires sociales au milieu du show-business, elle a toujours roulé sa bosse. Durant son parcours, elle a dirigé des publications chez Québecor, collaboré au Journal de Montréal et compte à son actif, quelque 250 histoires d’amour pour les magazines Québecor de l’époque. En semi retraite, elle rédige la chronique Showbiz dans Planète Québec depuis les débuts du magazine et, avec Yvonne Courage, elle a fondé Destination Soleil, un cyber magazine sur la Floride en novembre1999.