Ceci est une histoire vraie. La visite chez le gynécologue, au moins une fois par année, est toujours embarrassante et, pour certaines, il s’agit d’un cauchemar.
Cette histoire provient d’Australie. Une station radiophonique avait tenu un concours où on demandait aux gens de raconter le moment le plus embarrassant de leur vie.
Voici l’histoire gagnante…
«Le matin, à huit heures, le téléphone sonne.
– Mme Harrisson (nom d’emprunt), votre rendez-vous avec le docteur Dent (nom d’emprunt) n’est prévu que pour la semaine prochaine, mais nous avons une place de libre à 9h30 ce matin. On peut vous attendre?
– Oui, oui… Bien entendu. J’y serai.
Sauf qu’il était 8h45, qu’on venait tout juste de terminer de déjeuner et que je devais conduire les enfants à l’école.
Pas le temps de faire une toilette en profondeur comme je le fais toujours avant d’aller chez le gynécologue.
– Les enfants, montez dans la voiture. Je passe à la toilette et j’arrive!
Je file à la toilette, je prends la débarbouillette rose qui est sur le rebord du lavabo et je me nettoie du mieux que je peux. En vitesse. Comme toutes les femmes, on fait un effort de plus pour ce type d’examen toujours extrêmement gênant. Et puis, je suis timide.
Je me frotte énergiquement et, quand je termine, lance la débarbouillette dans le panier à linge sale, me rhabille et file à l’auto. J’ai tout juste le temps pour être à l’heure à mon rendez-vous.
Connaissant les procédures, comme vous d’ailleurs, je me couche sur la table d’examen, m’installe et regarde dans le vide en pensant à autre chose.
Tout à coup, le docteur Dent déclare…
– Hum, on a fait un effort supplémentaire ce matin…
Je ne répond pas, d’autant plus que je ne sais pas de quoi il parle.
Après quelques questions d’usage, il m’assure que tout est beau. Très beau. Spectaculaire, me dit-il en souriant.
En sortant, c’est la course de la vie qui recommence. Le bureau, les rendez-vous, les coups de téléphone et le retour à la maison.
Un peu avant le souper, ma petite de six ans me demande, en hurlant, ce que nous avons pour souper.
– Du poisson…
– Ouach! Encore du poisson.
– Ça fait une semaine que tu as mangé du poisson.
– Ouach!
Quelques minutes encore, elle me demande, toujours en hurlant, si j’ai vu sa débarbouillette.
– Prends-en une dans la lingerie.
– Non, je veux ma débarbouillette rose.
– Pourquoi, il y en a plein?
– Non, je veux la rose!
– Je ne sais pas où elle est.
– JE VEUX MA DEBARBOUILLETTE ROSE.
– Hé, tu va nous laisser la paix avec ça.
– NON! TOUS MES BRILLANTS ET MON MAQUILLAGE POUR L’HALLOWEEN SONT DEDANS.
– !?!?!?!?!?!?!!??!?!?!?!!?!?