Des belles grosses cuisses fraîches et dodues, bien alignées dans la lèchefrite, bien huilées, bien assaisonnées, prêtes à se faire rôtir.
Pas des petits pilons, des grosses cuisses. Et les cinq n’auront coûté que 2,99 $.
De quoi nourrir une famille à bon compte et avoir beaucoup de visite. J’étais très fière de mes achats.
Toutes proportions gardées, la volaille est beaucoup moins chère ici que chez nous. Peu dispendieuse, facile à digérer, bonne pour la santé, bonne au goût, bonne pour la ligne, la volaille est sur toutes les tables familiales deux à trois fois par semaine. Apprêtés sous toutes ses formes, la volaille et ses dérivés, comme les ufs à 89 cents la douzaine, figurent régulièrement sur la liste d’épicerie.
Mais au fond, c’est pas parce que c’est moins cher pour se nourrir en Floride que j’ai fait des économies…c’est parce que l’argent canadien ne vaut pas grand chose et ça, c’est tragique. Le dollar canadien est tellement faible qu’on commence sérieusement à craindre pour l’avenir. Les taxes au Québec sont tellement élevées qu’on se demande comment on va joindre les deux bouts.
De moins en moins drôle!
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