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Des vies transformées!

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Je me souviens

2 Août:
1911. Démission d’Antoine Simon.
Devenu complètement impopulaire et rendu haïssable par ses excès, Antoine Simon, qui fut élu par l’Assemblée nationale le 17 décembre 1908, fut renversé par des révoltés venant du Nord. L’exode massif des paysans vers Cuba et la République Dominique débuta sur son gouvernement. Deux jour plus tard, il s’embarqua sur le paquebot hollandais ‘Prinz Nederlanden’ en partance pour la Jamaique. Le même jour, Anténor Firmin, dont les partisans constituèrent l’une des faction contribuant au départ de Simon, prit place à bord du paquebot français ‘La Caravelle’ en route pour le Cap via Santo Domingo.
Des vies transformées!

Haïti sans fil
Pays le plus pauvre de l’hémisphère ouest, Haïti est souvent vu comme une terre de désespoir. Mais une compagnie de cellulaires y a plutôt décelé un potentiel de croissance, et le visage de ce coin des Caraïbes s’en trouve transformé.

Texte: Nancy Roc

Des vies transformées
En trois ans à peine, le cellulaire a ainsi perdu son aura de produit de luxe pour devenir un outil de travail et de communication incontournable. «Mon auberge se trouve dans une localité rurale où il n’y a jamais eu de téléphone», dit Michèle Géhy, une hôtelière qui a récemment ouvert son établissement touristique à Marigot, dans le sud-est du pays. «Sans Digicel, je ne pourrais ni recevoir les réservations des clients ni joindre aussi facilement mes fournisseurs, qui sont des paysans. Grâce au cellulaire, ils m’apportent du poisson, des légumes, etc. En devenant plus accessibles, ils augmentent leurs revenus et me permettent aussi de gagner du temps et de l’argent.»

«Digicel, sé pam» (Digicel, c’est à toi), lit-on sur les panneaux publicitaires géants. Et de fait, tout le monde veut son Digicel. «Grâce au cellulaire, je ne dois plus attendre de retourner au magasin pour parler à mon patron concernant une livraison. Je peux lui demander tout de suite ce qu’il faut faire. Je perds donc moins de temps dans les embouteillages à Port-au-Prince», souligne Marco Mirvil, un chauffeur de 41 ans.

«Digicel n’a pas seulement changé ma vie mais celle de tous les malheureux comme moi», dit Francky Reed Forest, 38 ans. «Sans Digicel, je n’aurais pas pu travailler en province, car je n’aurais pas été en contact avec ma famille qui vit à Port- au-Prince.» Cet aide-cuisinier a une relation spéciale avec son cellulaire. Photos, films de karaté, musique, il y stocke tout. Dès qu’il a une pause, Francky plonge dans les entrailles de son portable pour y ajouter de nouvelles données. Il est la preuve vivante de «la relation charnelle que le peuple haïtien a développée envers notre compagnie», commente Ghada Gebara, pdg de Digicel Haïti.

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