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Rien de magique au Magic Kingdom

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Rien de magique au Magic Kingdom
Vous songez à réorienter votre carrière ou encore trouver un emploi pour payer vos études? Le Magic Kingdom de Disney n’est sans doute pas l’idée du siècle et si la job apporte de grandes satisfactions, elle est loin d’être payante et la pression est énorme.

Une récente étude démontre que, sous les têtes de fibre de verre de Mickey, Goofy et tous les autres personnages de Disney, se cachent des employés profondément insatisfaits et humiliés. Les conditions de travail à Disney World sont très primaires.

Sur le terrain, le travail et très gratifiant et très glamour. Les personnages sont aimés, embrassés, photographiés, adorés, adulés, touchés, caressés. Transformés en Mickey ou Minnie, ils font rêver tous les enfants et retomber en enfance tous les parents.

Mais hélas, tout n’est pas rose au royaume de Disney. Les employés se plaignent souvent de leurs conditions de travail et du tout petit salaire qu’ils touchent, des pré requis à l’embauche et des belles promesses jamais tenues.

Parce qu’ils arrivent tous là avec une seule idée en tête. Devenir des stars riches et célèbres, être reconnus par un producteur quelconque et avoir le bon break pour partir dans la vie. Ils ont à peine 20 ans et la plupart vivent au Vista Way, un complexe résidentiel reconnu pour avoir des activités d’adultes et où les employés peuvent s’amuser sans avoir le boss dans le dos. Le transport par autobus entre le complexe et le parc est aux frais de la compagnie. C’est le seul endroit où vous verrez Blanche Neige fumer sa cigarette, Mary Poppins répéter qu’elle déteste les enfants, Mickey Mouse faire les yeux doux à Garfield car, ne vous trompez pas, le royaume de Disney est également le royaume des gays, des partouzes, des délinquants et de ceux qui ne crachent jamais dans un verre d’alcool. Les employés eux-mêmes s’amusent à dire Disney Sexe Drogue et Rock N’Roll. En dehors des heures de travail, les employés, venant des quatre coins du monde, s’amusent comme tout le monde.

Pour travailler à Disney, il faut être beau. Pas question d’embaucher des vieux pichous. Disney a une image à préserver et tout le monde doit être beau, avoir une bonne grandeur et une bonne grosseur, n’avoir aucun tatouage, aucun piercing et doit pouvoir s’exprimer correctement même si, derrière les personnages, il n’a pas le droit de parler. Aucun noir ne sera dans le costume de Blanche Neige et aucun blanc n’endossera celui de Mulan. Malheur à celui qui voudra changer les règles du jeu. Comme dirait Justin Alt, celui qui entraîne les acteurs en devenir à jouer les personnages de Disney, il n’est pas question de briser la magie du Magic Kingdom.

Si Disney World augmente ses prix chaque année, dites-vous bien que les employés sur le terrain crèvent de chaleur et de faim pour $6.50 l’heure et l’espoir un jour de devenir des stars de cinéma.

Maxi Quiz Floride.
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Journaliste depuis près de 50 ans, Michèle Sénécal a fait ses classes avec des grands du monde de l’édition de l’époque comme Yves Michaud, Jean-Charles Harvey, Edward Rémy, André Robert. Travaillante acharnée, elle a touché à tout dans le métier. Des affaires sociales au milieu du show-business, elle a toujours roulé sa bosse. Durant son parcours, elle a dirigé des publications chez Québecor, collaboré au Journal de Montréal et compte à son actif, quelque 250 histoires d’amour pour les magazines Québecor de l’époque. En semi retraite, elle rédige la chronique Showbiz dans Planète Québec depuis les débuts du magazine et, avec Yvonne Courage, elle a fondé Destination Soleil, un cyber magazine sur la Floride en novembre1999.