Home Le billet de Michèle Piqueries légales – Ottawa ouvre des Hilton

Piqueries légales – Ottawa ouvre des Hilton

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Dernièrement, on apprenait que le gouvernement du Canada s’apprêtait à offrir aux grandes villes du Canada, la possibilité d’ouvrir des piqueries pour que nos pauvres héroïnomanes et cocaïnomanes puisse se droguer en toute sécurité.

Quelle joie ! Mon cœur fait 1000 tours à la seconde. Imaginez, le travailleur peut a peine retirer son assurance emploi quand il est remercié de ses services et voilà qu’on offre des Hilton à nos pauvres drogués, incapables de se prendre en main et donner un sens à leur vie.

On se fait arrêter pour possession de marijuana mais on permettra aux toxicomanes de s’injecter leur drogue en toute sécurité. On empêche le fumeur de griller sa cigarette dans un lieu public, mais on ouvre la porte aux drogués. Mieux, on ouvre des Hilton.

Comme si se droguer était légal. Comme si le fait qu’un drogué se drogue dans un encadrement bien au chaud, avec une seringue propre soit plus normal que celui qui s’injecte sa maudite drogue sur le trottoir à moins 20 C. Le gouvernement et tous les organismes sociaux en faveur des piqueries supervisées nous rendent carrément malades. On veut bien avoir l’esprit ouvert et être de son temps, mais faut pas nous charrier.

Encore une fois, on tente de banaliser la drogue et de faire croire à tous qu’il est tout à fait normal d’être un toxicomane dans la société. Pour nous dorer la pilule, on nous raconte qu’un tel programme fonctionne à merveille en Europe.

Peut-être. Mais pourquoi utiliserait-on des fonds publics pour aider nos toxicomanes à mieux se droguer? Pourquoi nos impôts serviraient à aider les parias de la société? Autant je sympathise avec les gens aux prises avec ce douloureux problème, autant je pense qu’une piquerie légale ne réglerera strictment rien. On déplace le problème, mais on ne règle rien.

Il y a autre chose à faire avec l’argent des contribuables. Il y a toute une jeunesse à éduquer pour qu’elle puisse mieux vivre et soit mieux équipée pour gagner sa vie, il y a aussi notre système de santé qui est défaillant. Avant d’ouvrir des piqueries légales organisons nos systèmes de santé et d’éducation, tout le monde en profitera.

Personne n’est à l’abri des répercussions de la drogue. Chaque famille connait son lot de problèmes, mais c’est aux familles de s’occuper de leurs drogués, pas à la société. Ce n’est pas en leur offrant une piquerie légale qu’on va régler le problème de consommation.

Si mon voisin veut se droguer, c’est son droit mais je ne me sens pas concernée par sa maladie et je ne veux surtout pas que mes taxes servent à lui payer un hôtel quatre étoiles. Si mon voisin utilise des seringues usagées et est sujet à risques pour le VIH ou l’hépatice C, c’est encore son problème. On le soignera en temps et lieu, inutile de mettre la charrue devant les boeufs.

Et je n’aimerais pas qu’on ouvre une piquerie près de chez moi. On banalise la drogue, on tente de nous faire croire que les drogués sont des grandes victimes…mais victimes de quoi? De leurs faiblesses, de leur maladie, de l’incompréhension des gens, de leur enfance malheureuse, de leur peur de vivre ou leur dernière peine d’amour? Mais on est tous victimes des mêmes raisons et on ne se fait pas 40 shoots de coke par jour.

A mon humble avis, ouvrir des piqueries légales, c’est ouvrir davantage la porte au crime, à la prostitution, aux revendeurs et aux junkies. Un héroïnomane peut s’injecter jusqu’à 25 piqûres par jour, davantage pour les autres drogues. Faites le calcul…A moins d’être un top model à 30 000$ par jour, personne ne peut se payer tout ça avec un salaire dit normal. Il faut la payer sa maudite drogue…avec du cash, pas des promesses. Quand on a les moyens de payer sa drogue, on a également les moyens pour payer sa seringue et son condom.

Notre bon gouvernement et Santé Canada sont inconscients et certains organismes sociaux ne pensent qu’à leur job. Leur attitude est carrément révoltante. Mais les Hilton de la drogue ouvriront le jour à Montréal, Toronto, Vancouver dès la fin de novembre. Ls toxicomanes n’ont pourtant pas besoin d’un Hilton, ils ont besoin de soins, ils sont malades.

Donnez votre opinion dans notre sondage. Pour ou contre l’ouverture des piqueries légales?

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