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Les cartes cadeaux

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Les cartes-cadeaux
Dois-je acheter une garantie prolongée? Pourrais-je échanger le chandail que je destine à ma nièce? Y a-t-il une date d’expiration sur les cartes-cadeaux ? Au moment de faire ses emplettes des Fêtes, on se pose de nombreuses questions. Voici donc quelques petits trucs.
A peu près tout le monde a connu une mauvaise expérience avec des commerçants. Untel refusait d’échanger un CD qu’on venait d’acheter alors que la personne à laquelle il était destiné l’avait déjà. Un autre insistait tant bien que mal pour vendre une garantie prolongée de 15 $ sur un bidule électronique de 10 $. Un autre encore imposait une date d’expiration sur une carte-cadeau. Les commerçants ont-ils le droit d’agir ainsi? Voici ce que prévoient les lois.

Tous les biens vendus au Québec sont couverts par la garantie légale. Cette garantie s’applique si vous découvrez que le bien que vous avez acheté a un vice caché qui rend le bien impropre à l’usage auquel vous le destinez, ou qui fait en sorte que, si vous aviez connu le vice, vous n’auriez pas acheté le bien ou vous auriez demandé une réduction de prix.

Souvent, les commerçants offrent une garantie prolongée lors de l’achat d’un bien. Cette protection est rarement utile puisque tous les achats sont déjà munis d’une garantie. Vous avez des doutes concernant le présent offert à votre amie? Sachez que si l’article que vous avez acheté est en bon état et conforme à la publicité qui en a été faite ainsi qu’à ce que le vendeur vous en a dit, le commerçant qui vous l’a vendu n’est pas obligé de le reprendre ou de l’échanger. Cependant, bon nombre de commerçants acceptent de le faire afin d’accommoder leurs clients.

Une telle pratique est encore plus courante durant les Fêtes. Vérifiez si c’est le cas du commerçant chez qui vous voulez faire votre achat. Sa réponse est affirmative ? Demandez-lui de le préciser sur la facture.

Ces cartes pré-payées sont très pratiques. Il s’agit habituellement de payer un montant d’argent qui sera dépensé chez un seul commerçant ou ses succursales. La carte permet d’acheter des biens ou des services, par exemple, des livres et des accessoires de mode, un repas gastronomique, etc. Dans ce cas, la carte ne doit pas avoir de date d’expiration. En outre, le commerçant qui vend de telles cartes ne peut pas vous réclamer de frais pour l’émettre ni pour l’utiliser. En revanche, il peut prévoir des frais pour personnaliser la carte ou pour la remplacer si elle a été perdue ou volée. De plus, une carte qui donne accès à plusieurs commerces indépendants peut prévoir des frais d’activation et des frais de non-utilisation, à certaines conditions.

Que faut-il faire lorsqu’il reste un solde sur la carte-cadeau?

Le commerçant est tenu de vous rembourser tout solde inférieur à 5 $, sauf s’il s’agit d’une carte de téléphonie cellulaire ou d’une carte qui donne accès à un réseau international indiqué sur la carte. Enfin, dans le cas des cartes échangeables contre un bien ou un service précis, par exemple des soins esthétiques, le commerçant peut prévoir une date à partir de laquelle il pourra exiger la différence entre le prix du bien ou du service au moment de l’achat de la carte et celui en vigueur à la date où vous utiliserez la carte. Le commerçant devra toutefois indiquer ces renseignements sur la carte.

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Journaliste depuis près de 50 ans, Michèle Sénécal a fait ses classes avec des grands du monde de l’édition de l’époque comme Yves Michaud, Jean-Charles Harvey, Edward Rémy, André Robert. Travaillante acharnée, elle a touché à tout dans le métier. Des affaires sociales au milieu du show-business, elle a toujours roulé sa bosse. Durant son parcours, elle a dirigé des publications chez Québecor, collaboré au Journal de Montréal et compte à son actif, quelque 250 histoires d’amour pour les magazines Québecor de l’époque. En semi retraite, elle rédige la chronique Showbiz dans Planète Québec depuis les débuts du magazine et, avec Yvonne Courage, elle a fondé Destination Soleil, un cyber magazine sur la Floride en novembre1999.