Home Le billet de Michèle Des banques vides

Des banques vides

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Les banques sont vides
En cette fin d’année alors que tous les Américains s’apprêtent à fêter Thanksgiving avec la grosse dinde et un menu du dimanche, les banques alimentaires crient famine rencontrent différents problèmes : le prix élevé des aliments a créé un marché secondaire, dans lequel se vendent des produits défectueux ou avec des dates proches de l’expiration qui étaient donnés d’habitude autrefois ; les dons privés se raréfient, le coût de l’essence rend difficile le ramassage et la distribution ; les provisions fédérales des excédents agricoles se sont évaporées.

« En 17 ans, jamais on a vu une tel manque de nourriture », a déclaré Patricia Robbins, la fondatrice de Farm Share, dans Homestead. ” Bien que nous ne repoussions personne, chacun reçoit moins “. Farm Share, qui dessert plus de 200 agences au sud de la Floride, principalement avec des fruits et des végétaux, a réparti 14.8 millions de livres dans l’année 2008 qui a culminé en juin, avec 33 pour cent de moins que dans les années précédentes.

Tous les samedis, pendant les deux dernières années, Ampero Valencia, une mère célibataire de deux enfants, va à l’église dans West Miami, où il y a un magasin de libre-service d’aliments de base. Avant elle état habituée à sortir avec quelques sacs, la semaine passée seulement avec un seul. “Maintenant un suffit et s’il y a une chose il n’y a pas l’autre”, a expliqué Valencia, 43 ans, qui a émigré de la Colombie il y a 12 ans en pensant qu’à Miami, le soleil brillait pour tout le monde et chacun pouvait manger à sa faim.

Il n’y a pas de chiffres exacts, mais Daily Bread, la plus grande banque alimentaire de la région, distribue à 800 agences avec plus de 200,000 clients de West Palm Beach à Key West. Sur la base des données du Bureau du Recensement, la banque estime qu’il y a environ 800,000 personnes qui ont besoin d’aliments dans tous les comtés.

Depuis le début de la crise économique, la banque s’est vidée de tous ses stocks et peine à se remplir. Les banques alimentaires ont besoin de dons et denrées et demande l’aide du grand public afin de préparer des centaines de paniers de Noël. La coût de la vie a énormément augmenté et le chômage n’a jamais été aussi présent qu’en cette fin d’année 2009.
On demande des denrées alimentaires non périssables et pourquoi, un coup parti dans le générosité, quelques douceurs pour de plus belles fêtes. A noter que presque toutes les grandes chaînes d’alimentation mettent à la disposition du public, des grands bacs servant uniquement à recueillir les denrées offertes par les clients. Par la suite, les bacs seront envoyés au centre de tri et des paniers de Noël seront distribués aux plus démunis. Tout est bon: nourriture, produits pour bébés, couches jetables, blé, céréales, riz, pâtes alimentaires et même des petites douceurs.

Soyez généreux et cette année, encore davantage !

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Journaliste depuis près de 50 ans, Michèle Sénécal a fait ses classes avec des grands du monde de l’édition de l’époque comme Yves Michaud, Jean-Charles Harvey, Edward Rémy, André Robert. Travaillante acharnée, elle a touché à tout dans le métier. Des affaires sociales au milieu du show-business, elle a toujours roulé sa bosse. Durant son parcours, elle a dirigé des publications chez Québecor, collaboré au Journal de Montréal et compte à son actif, quelque 250 histoires d’amour pour les magazines Québecor de l’époque. En semi retraite, elle rédige la chronique Showbiz dans Planète Québec depuis les débuts du magazine et, avec Yvonne Courage, elle a fondé Destination Soleil, un cyber magazine sur la Floride en novembre1999.