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Catfish accusés

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Catfish accusés
C’est le rêve de beaucoup de monde, mais vivre au bord de l’eau comporte autant d’avantages que de désagréments. Il y a parfois des pépins qu’il est impossible d’éviter. Parlez-en aux gens de Royal Lake, une petite communauté de Boynton Beach de 15 ans,deux lacs et 165 maisons, dont la vie est un peu chamboulée depuis quelques semaines.

Royal Lake possède deux lacs lesquels procurent un plaisir immense à tous les riverains qui adorent les petites promenades sur les lacs, la pêche et la baignade. Or, le plaisir est grandement diminué depuis que les catfish (poissons chats) blindés rongent les lacs locaux, contribuant largement à l’érosion des terrains et pouvant voler jusqu’à 10 pieds hors de l’eau. Les terrains sont grugés

A plusieurs reprises, on a tenté de les éliminer, mais peine perdue. Ce sont toujours eux qui gagnent la bataille. Pourtant, il faut les éliminer ne serait-ce que pour une question de sécurité. On peut toujours installer des fils de maille ou des pics de pointe, une plante aquatique assez dense, mais ce n’est pas à toute épreuve et le résultat est loin d’être garanti. Ralph LaPrairie, un biologiste des pêches à la Florida Fish and Wildlife Conservation Commission a visité les lieux à quelques reprises, tenté de rassurer les riverains, suggéré quelques solutions, mais le problème est toujours là, visible et loin de s’estomper.

Bien sûr, la nature, les grands vents contribuent également à l’érosion, mais les plus grands coupables restent les catfish qui pondent leurs oeufs dans des trous de 18 pouces de profondeur et 5 pouces de largeur, et l’embauche d’un entrepreneur de Boca Raton visant à évaluer l’étendue des dégâts avant de restaurer les berges, coûte au bas mot, 100 000$.

Le coût pour prévenir l’érosion et dissuader le poisson est fixé à 1 M$ selon un expert, PDG d’une entreprise visant à contrer l’érosion. Son entreprise renforce les bords du lac avec du béton comme des sacs de sable recouverts de gazon. Une « grille de poissons, » mesh comme il l’appelle, dévie le poisson-chat. Comme l’érosion se manifeste dans l’évolution du vieillissement, sa clientèle est de plus en plus âgée.

Or, en ces temps économiques difficiles, les gens ne sont pas tous d’accord et certains jugent cette solution complètement farfelue ajoutant que ceux qui ne sont pas des riverains et vivent retirés des lacs sans même y aller à l’occasion n’ont pas à payer pour les caprices des autres. Ils n’ont pas compris la signification de vivre en société, payer des impôts pour améliorer le bien commun.

La controverse fait rage. D’un côté, si rien n’est fait, l’Association des propriétaires de Royal Lake le sait, on se dirige tout droit dans un gouffre et la facture sera dix fois plus salée, de l’autre, on est fort conscients que certains résidents peinent à joindre les deux bouts. Le problème est de taille.

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Journaliste depuis près de 50 ans, Michèle Sénécal a fait ses classes avec des grands du monde de l’édition de l’époque comme Yves Michaud, Jean-Charles Harvey, Edward Rémy, André Robert. Travaillante acharnée, elle a touché à tout dans le métier. Des affaires sociales au milieu du show-business, elle a toujours roulé sa bosse. Durant son parcours, elle a dirigé des publications chez Québecor, collaboré au Journal de Montréal et compte à son actif, quelque 250 histoires d’amour pour les magazines Québecor de l’époque. En semi retraite, elle rédige la chronique Showbiz dans Planète Québec depuis les débuts du magazine et, avec Yvonne Courage, elle a fondé Destination Soleil, un cyber magazine sur la Floride en novembre1999.