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BS de père en fils

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Au Québec, le gouvernement veut que 8 000 ménages vivant de l’assistance sociale réintègrent le marché du travail, et des sanctions sont prévues pour les récalcitrants.

Dès aujourd’hui 1er mai, un plan de recherche de travail sera soumis aux bénéficiaires et dans six mois, on leur demandera un bilan. Advenant un refus, on baissera la prestation de 75 $ par mois. Cette tactique permettra auc contribuables d’économiser 35 M$.

Il est temps que le gouvernement se grouille, le Québec est champion du BS. Certains pratiquent cette profession de père en fils. L’État a trop gâté ses assistés sociaux. Il en a fait des êtres dépendants, incapables de se prendre en main, de prendre la moindre initiative, de se fouetter un peu. Pourquoi agir quand les autres le font à notre place?

Ici, en Floride, c’est presque impossible d’être assisté social de père en fils. Personne ne reçoit un chèque comme au Canada.

L’État s’occupe des trouver des logements adéquats et donne des timbres pour la nourriture (food stamps) à tous ses bénéficiaires. Cette carte permet d’aller au supermarché et d’acheter de la nourriture.

Les cigarettes, journaux, magazines, gâteries et alcool ne sont pas inclus. Ces articles ne passent pas sous le lecteur optique. Quand le montant alloué pour la nourriture est atteint, il faut attendre au prochain mois… ou se trouver une jobine pour survivre.

L’État ne fait pas de cadeau. Et les prestations d’aide sociale ne doivent, en principe, pas durer plus de deux ans… après ce temps, une personne normale doit avoir trouvé du travail et subvenir à ses besoins. Pas question de vivre aux frais des contribuables plus longtemps.

Et, des ticuls sur le BS à 18 ans comme au Québec, c’est rare en Floride. Ici aussi, ça triche, mais c’est plus difficile. Et la population paie moins de taxes.

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Journaliste depuis près de 50 ans, Michèle Sénécal a fait ses classes avec des grands du monde de l’édition de l’époque comme Yves Michaud, Jean-Charles Harvey, Edward Rémy, André Robert. Travaillante acharnée, elle a touché à tout dans le métier. Des affaires sociales au milieu du show-business, elle a toujours roulé sa bosse. Durant son parcours, elle a dirigé des publications chez Québecor, collaboré au Journal de Montréal et compte à son actif, quelque 250 histoires d’amour pour les magazines Québecor de l’époque. En semi retraite, elle rédige la chronique Showbiz dans Planète Québec depuis les débuts du magazine et, avec Yvonne Courage, elle a fondé Destination Soleil, un cyber magazine sur la Floride en novembre1999.