Aussi incroyable que ça puisse paraître en 2002, dans le Sud de la Floride, il y a une recrudescence des cas de syphillis. Alors qu’on croyait cette maladie presque disparue du paysage, elle revient en force.
Miami-Dade County arrive au sixième rang dans le palmarès avec 185 nouveaux cas détectés l’année dernière, tandis que Broward County en compte 110 et Palm Beach County 47.
C’est toutefois à Détroit, Chicago, Atlanta, Los Angeles et Memphis que se retrouve les plus gros cas. L’année dernière aux Etats-Unis, on a détecté 6300 cas de syphillis.
Les leaders de la communauté gay de South Beach ne cessent de recommander d’utiliser des condoms lors des relations sexuelles mais semble que les gens oublient.
On pense désormais à une vaste campagne de publicité pour sensibiliser davantage le public et les informer que la syphilis est une maladie mortelle. Aussi mortelle que le HIV et qu’on ne devrait jamais avoir des relations sans condoms.
Encore Carnival Cruise Line
Trois employés travaillant sur un bateau de croisière de la compagnie Carnival Cruise Line ont été arrêtés pour traffic d’héroïne la semaine dernière.
Alfonso Orlando Maries 35 ans, Moises Martinez 34 ans et John Nranio favorisaient le transport de la drogue d’un bateau ayant fait escale à Cozumel au Mexique pour revenir à Miami le 10 octobre dernier.
La drogue valait 750 000$
25 ans de prison
La Floride n’est pas tendre envers les batteurs d’enfants. Un homme de 23 ans, Timotht Allen Walter de Tarpon Springs, vient de recevoir sa sentence. 25 ans de prison ferme.
L’année dernière, Walter avait battu à mort le fils de 2 ans de sa conjointe dans un accès de rage. Il est accusé de meurtre au premier degré et ne pourra obtenir une libération conditionnelle avant 25 ans. La mère du bambin est accusé de complicité et de néglicence criminelle.
Le foie de l’enfant avait été complètement lacéré et son cerveau était en mille miettes.
Aucune pitié pour des gens de cette espèce.
Discrimination envers les Haïtiens
C’est à se demander comment ils n’ont pas tous péri en mer tellement leur embarcation n’était pas adéquate. Après huit jours sur le bateau, les 220 Haïtiens clandestins pensaient bien arriver à la terre promise à Key Biscayne. Ils ont déboursé une fortune pour embarquer dans un bateau de 50 pieds, victimes de trafiquants et de promesses.
Ils serons probablement tous retournés à Haïti ce qui fait dire à plusieurs qu’il est grandement temps que le gouvernement américain révise ses positions face à l’immigration. Si ces mêmes gens étaient Cubains, ils auraient eu leur green card en arrivant. En Floride, les Cubains sont rois alors que les Haïtiens sont considérés comme des indésirables, des citoyens de seconde zone.
L’histoire des 220 réfugiés de mardi n’est pas nouvelle. Ils arrivent régulièrement en Floride tentant de fuir une vie de misère et de crève faim. Tout ce qu’ils veulent, c’est vivre décemment, travailler, s’adapter, payer leurs impôts et être considérés comme d’honnêtes citoyens.
Il est drôlement temps que les Etats-Unis révisent leur politique d’immigration. Ce qui est bon pour les Cubains devrait l’être pour les Haïtiens. Ce qui se passe est d’une injustice incroyable. La loi des pieds secs, pieds mouillés ne s’applique pas aux Haïtiens pourquoi ?
Les habitants du quartier de Miami surnommé «la petite Haïti» dénoncent la politique du gouvernement Bush à l’endroit des demandeurs d’asile politique.
Ce qu’on a vu à la télévision est aberrant en 2002 et frise la discrimination pure et simple.