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Qbanito en Floride!

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Encore une fois Bravo Bravo Bravo Rachel Moscoso Denis
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Biographie de Qbanito

Mélange accrocheur de reggae, de RNB, de hip-hop et de rythmes latino-américains, le style de Qbanito est à l’image de son parcours fait de rencontres, de hasards et, parfois, de mésaventures.

Neiver Alberto Alvarez naît en 1979 à La Havane, à quelques pas de la maison d’Ibrahim Ferrer. Tout jeune, au début des années 90, il se passionne pourtant pour le gangsta rap, qu’il parvient à capter sur des radios trafiquées (le régime de Fidel Castro bloque systématiquement les émissions venues d’Amérique du Nord). Ses premiers héros ne sont donc pas ceux du Buena Vista Social Club, mais 2 Pac, Notorious Bigou Puff Daddy. Il devient donc un zélote actif du hip-hop cubain, défendu par des groupes comme Amenaza ou Doble Filo et dès 1996, commence à poser ses rimes sur des beats récupérés par-ci par-là, made in U.S. or in Cuba.

L’expérience a une fin brutale en 1998, lorsque Neiver et sa sœur quittent l’île pour rejoindre leur père, réfugié politique depuis trois ans au Canada. Il s’adapte doucement à ce nouveau monde en multipliant les petits boulots, chez Wal-Mart ou ailleurs. Parallèlement, il poursuit son apprentissage musical, en fondant le groupe Convoy Cubano, avec d’autres musiciens émigrés. Ils parviendront à se produire dans plusieurs festivals de Montréal: les Francofolies, les Nuits d’Afrique, le Festival de Jazz…

De plus en plus désireux de se lancer en solo, il laisse tomber son groupe en 2005 et conçoit le projet de partir en Floride à l’aventure… sans un sou en poche. Et c’est tout à fait par hasard qu’il rencontre un producteur la veille de son départ, chez un ami, et qu’il lui fait écouter ses maquettes! Trois semaines après, il signe un contrat avec Universal et son album, « Partir », enfin publié sous le nom de Q Banito (ou Qbanito) paraît l’année suivante.

On devine cette musique plus commerciale que ses projets initiaux. Dans le single « Maria » (disponible en versions française et espagnole), il y a un côté tube de l’été aussi loin de Compay Segundo que de Notorious B.I.G. Néanmoins, ce premier opus révèle un univers qui, avec le temps, pourra se corser et gagner en maturité.

Par Boris

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Merci à Rachel Moscoso Denis et Georges Sami Saati de MOUN

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