Beaucoup de racisme
On n’aurait jamais cru qu’en 2012, on parlerait toujours de racisme et pourtant, le sujet est toujours au cur de nos vies. Il ne se passe pas une semaine sans qu’on soit confronté à cette réalité. Et quand les Américains ont élu un premier président Noir en 2008, plusieurs sont restés bouche bée. A un point tel qu’encore aujourd’hui et à semaines d’un nouveau scrutin, on doute de la nationalité de Barak Obama. Invité à l’émission de Piers Morgan sur les ondes de CNN l’hiver dernier, le milliardaire américain Donald Trump est le premier à en douter.
Morgan Freeman a titillé en entendant ces paroles. Militant de longue date contre la discrimination raciale, il sait que le racisme est toujours bien vivant aux USA mais se dit confiant qu’avec le temps, il sera possible de l’éradiquer. L’acteur, qui a incarné dans Invictus de Clint Eastwood le rôle de Nelson Mandela, héros de la lutte anti-apartheid devenu le premier président noir d’Afrique du Sud, assure que dans sa ville de Charleston au Mississippi, les enfants, encore aujourd’hui, ne se fréquentent pas entre Blancs et Noirs. Le Mississippi, a longtemps été le berceau du racisme avec le Ku-Klux-Klan, mouvement où les membres, mâles, masqués et Blancs, s’amusaient à torturer et tuer un Noir chaque fois qu’un party s’annonçait.
Selon un récent sondage, 46% des Américains pensent que les Blancs sont tout autant la cible de discrimination que les Noirs et les autres minorités, face à 51% qui ne le pensent pas.
Selon Morgasn, le racisme est avant tout une question d’économie. Les élections américaines arrivent à grands pas. Le résultat sera sans doute très intéressant.
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