Selon Nader la pire chose qui soit arrivée à la culture à Miami…
Depuis quelques temps maintenant, deux projets de musées d’art se concurrencent et font ainsi parler d’eux à travers la Floride, notamment à Miami. En effet, il s’agit du musée d’art d’Amérique Latine (1ère image) et du musée d’art contemporain Jorge Pérez (2è image).
Le musée d’art d’Amérique Latine est un projet lancé il y a presque deux ans par le célèbre galeriste Gary Nader. Cet architecture devrait prendre place sur le site du Miami Dade College afin de présenter au grand public de la ville, un grand nombre de chefs-d’oeuvres de la collection personnelle de Nader. Cependant, College étant un établissement public, Nader a dû lancer un appel d’offre. Par chance, trois autres promoteurs ont répondu à cet appel, mais en vain son projet à 900M$ n’a reçu que la seconde place du classement, face au musée d’art contemporain de Miami de Jorge Perez. Très remonté, Nader a ainsi caractérisé son adversaire de « pire chose qui soit arrivée à la culture à Miami ».
D’ailleurs, actuellement en pleine mutation et colonisé par les grandes marques françaises et italiennes, le quartier du Design District devrait accueillir d’ici 2017, un « ICA » (Institute of Contemporary Art). Toutefois, il semblerait que ce projet ne soit plus aussi certain d’aboutir en raison de l’opposition en justice de deux propriétaires du quartier. Des solutions sont actuellement étudiées.
Qui est Gary Nader ?
Depuis plus de 30 ans, Gary Nader a été considéré comme l’une des galerie la plus entrepreneuriale et réussie dans le monde.
De son début de carrière en tant que directeur de Nader Gallery de Saint-Domingue en République dominicaine en 1981 à son déménagement aux États-Unis pour mettre en place une galerie spécialisée dans l’art latino-américain à Miami en 1985, Gary Nader a été déterminé non seulement d’établir lui-même comme un expert sur l’art latino-américain, mais de diffuser des informations sur ce domaine reconnu et passionnant de l’art afin d’élargir les horizons de ses artistes et collectionneurs.
Texte : Swanne Patient
