Ce soir j’ai le coeur brisé et je veux crier « Solidarité avec les Parisiens et les Parisiennes. Solidarité avec la France ».
Je veux vous partager ce magnifique texte écrit par mon neveu, Nicolas Vigneau, Acadien.
La cathédrale Notre-Dame de Paris, ce n’était pas qu’un monument historique de 850 ans, mais aussi un puissant symbole. Elle fait partie, comme la Tour Eiffel ou le Louvre, de l’identité de Paris, voire de la France.
À cause du film d’animation « Le Bossu de Notre-Dame », elle a fait partie de mon imaginaire d’enfant. Je connais par coeur plusieurs chansons de la comédie musicale de Luc Plamondon. Adolescent, je me suis passionnément épris des auteurs français romantiques et symbolistes, dont Victor Hugo.
Son « Notre-Dame de Paris » m’a bouleversé lorsque je l’ai lu. J’avais 16 ans. Je me rappelle très bien, j’étais en voyage à Cuba et c’est dans un resort de Holguin que j’en ai terminé la lecture. C’est pour sauver la cathédrale, fort dégradée, que ce grand écrivain commença, en 1831, l’écriture de ce chef-d’oeuvre. Et ça a marché. Le livre attira l’attention générale sur l’état « inadmissible » du monument. En juillet 1845, une loi fut votée pour la restauration de la cathédrale.
Je l’ai visitée lors d’un voyage à Paris avec ma mère, ma soeur et une amie. J’avais été fortement impressionné.
Aujourd’hui, je me sens comme si la bibliothèque d’Alexandrie brûlait une seconde fois. Mon coeur de littéraire et de passionné d’histoire saigne.
Solidarité avec les Parisiens et les Parisiennes. Solidarité avec la France.
Texte de Nicolas Vigneau, écrivain des Iles de la Madeleine.
La cathédrale parisienne frappée lundi par un terrible incendie, est aussi connue dans le monde entier grâce au chef-d’oeuvre de Victor Hugo, « Notre-Dame de Paris ». C’est pour sauver le monument, dévalisé, dégradé, que l’écrivain indigné entrepris, en 1831, l’écriture de cet ouvrage.
« L’église elle-même s’effacera bientôt peut-être de la terre ». Une citation de Victor Hugo qui sonne comme une prophétie.
« Si belle qu’elle se soit conservée en vieillissant, il est difficile de ne pas soupirer, de ne pas s’indigner devant des dégradations, des mutilations sans nombre que simultanément le temps et les hommes ont fait subir au vénérable monument, sans respect pour Charlemagne qui avait posé la première pierre, pour Philippe-Auguste qui en avait posé la dernière » écrivait Victor Hugo.
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