Par Lucy Gilbert
Il y a environ 5 ans je recherchais un emploi au Québec plus précisément à Montréal.
À peu près tous les patrons d’entreprise requéraient l’anglais comme langue seconde pour ne pas dire principale. J’ai dû à mon grand dam me passer de ces emplois et me confiner chez moi ou plutôt m’enrager chez moi.
Dans ma belle province française je ne parlais pas assez anglais; donc pour éviter que cela ne se reproduise avec le dernier de mes rejetons, je décidai de l’introduire dans une école anglaise. Non non non, ce n’est pas comme cela que ça marche. Pardon madame we regrets but, si vous n’êtes pas allez vous-même dans une école anglaise vous et votre descendance subirez le même sort. Vous devrez apprendre cette langue à la sueur de votre front, débourser des centaines de dollars et vous parlerez cette langue d’affaires qui vous permettra de travailler avec un travail mieux rémunéré, de voir le monde sur une autre note et beaucoup plus.
Nous anglophones par contre pouvons aller dans vos écoles vu que votre province est française, vu que le gouvernement l’a décidé…
I want to comprendre.
Si j’avais le temps d’être ministre au mieux, premier ministre, j’accepterais moi que les enfants francophones aillent dans les écoles anglaises car de toute façon ils ne perdraient jamais leur français puisque nous le parlons constamment à la maison.
J’ai fait l’expérience moi-même.
Mon fils, au moment de notre arrivée ici, ne savait parler un mot anglais; aujourd’hui il parle l’anglais et le français couramment. Après trois mois il pouvait communiquer avec tout son monde et il peut oublier d’apprendre cela à la sueur de son front. Il aura sans doute beaucoup d’autres obstacles à franchir mais il pourra demander conseils en anglais et en français et pourra même se faire comprendre en espagnol car il a fait 2 années de primaire dans cette langue et encore aujourd’hui cette langue lui est restée quelque part…
Ah, si nos grands penseurs québécois voulaient comprendre!
Un must à votre agenda SHOWBIZ