Le nom du Canada provient du mot iroquois « kanata », ce qui signifie « village », « établissement » ou « terre ».
En 1535, les autochtones de l’actuelle ville et région de Québec utilisèrent ce mot pour guider Jacques Cartier jusqu’au village de Stadacona. Cartier utilisa par la suite le mot « Canada » non seulement pour désigner ce village, mais également pour l’ensemble des terres de Donnacona, chef de Stadacona.
En 1545, des livres et des cartes européennes commencèrent à référer cette région par le mot « Canada ». Au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, le mot « Canada » désignait l’une des colonies de la Nouvelle-France, qui se situait le long du fleuve Saint-Laurent et de la rive nord des Grands Lacs.
En février 1867, lors de la Conférence de Londres qui avait pour but de jeter les bases du projet de fédérer plusieurs colonies de l’Amérique du Nord britannique, le nom « Canada » fut suggéré parmi plusieurs autres. C’est lui qui fut retenu par les trois colonies de l’Empire britannique (le Canada-Uni, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick) qui fondèrent la Confédération au mois de juillet de la même année et l’appelèrent Dominion of Canada.
Le Canada n’a pas 150 ans. Ce territoire vaste et magnifique est plus vieux que la Confédération, et je n’ai aucune envie de célébrer cette dernière bâtie sur le génocide des premières nations, l’esclavage et les déportations. Je ne ressens aucune fierté à faire partie de cette Confédération canadienne ou à être assujetti à son gouvernement.
C’est de la honte, de la tristesse et de la rage qu’ils m’évoquent, pas de la fierté. Je n’ai pas de sentiment d’appartenance à cette Confédération comme j’en ai un indéfectible aux Îles de la Madeleine, à l’Acadie ou au Québec.
Texte de Nicolas Vigneau