MES IMPRESSIONS COMME PROMIS HIER SUR LA VISITE EN FLORIDE DU
PRÉSIDENT RENÉ PRÉVAL
Le dimanche 25 juin 2006 écoulé au cours du déjeuner très réussi, organisé par la MWM & ASSOCIATES , nous avons tous eu l’honneur et le plaisir d’écouter le président de la république d’Haiti, Monsieur René Préval, établir les
priorités nécessaires à l’avancement du pays d’origine. René Préval a parlé de l’urgence de la construction des routes, de l’ouverture de nouveaux ports et d’aéroports dans d’autres villes, afin d’élargir l’investissement en Haiti.
Le développement du Tourisme est crucial, et il encourage les haitiens à promouvoir une image différente et positive de leur pays, d’y retourner pour aider à l’épanouissement du sol natif-natal, qui, effectué sur une bonne base, prendra, d’après les études, au moins 25 ans à se réaliser. TOUS les enfants d’Ayiti, de l’intérieur comme de l’extérieur, doivent contribuer et sont appellés à se mettre encore plus activement au boulot.
René Préval, simple, à l’aise, jovial et confortable dans sa personne, a tout de suite insister pour rétablir la paix avec tous les secteurs du pays, pour aider (main dans la main) et dans l’harmonie, au développemnt du tourisme en Haiti actuellement en baisse, comparé à celui de nos voisins dans la Caraibe; la Diaspora est en première loge pour contribuer à cette noble initiative.
Dans mon allocution à Préval, en présence de plus de 700 personnes, j’ai présenté l’importance d’ouvrir un bureau du Tourisme à Miami ou d’avoir un Attaché Culturel, et dans la transparence, en pince-sans-rire, je me suis présenté comme candidat de 47 printemps jeune, ayant renversé tous les numéros.
J’eus le plaisir de revoir le président Préval en petit comité lundi matin à l’hotel Intercontinental au centreville de Miami. Monsieur Préval a une balance difficile à accomplir avec des hommes d’affaires comme Grégory Brandt, Gregory Mews qui ont toute leur importance, et la situation économique précaire d’un peuple aux abois. Gregory Brandt me dit suivre de près le Coin de Carl et mes impressions de Grégory Mews et sa charmante épouse sont qu’ils sont disposés à participer au développement de la nouvelle Haiti. Le président Préval a les mains pleines. Bonne chance, « Ti-René ! »
Carl Fombrun
Que de vibrantes émotions (pour ou contre) le mot lavalasse et son adjectif lavalassement, provenant d’un créole francisé, peuvent provoquer chez les membres de la communauté haitienne, nationalement au bord de l’abîme.
En effet, à l’hotel Deauville, à Miami Beach, ou je rencontrais pour la première fois le président Préval et lui souhaitais chaudement, «lavalassement » la bienvenue, je n’ai fait que réveiller, chez certains, le démon du midi. Je n’en disconviens pas que le mot « Lavalasse » dans les vingt dernières années a souvent eu un sens négatif : une eau en folie qui emporte et détruit tout sur son passage. Le fait est que pour les masses haitiennes, ce terme symbolise encore la poussée passionnée et décidée du peuple haitien pour une victoire incoutournable, et « Lavalasse » a choisi Préval.
« Lavalasse et Lavalassement » sont des mots du vocabulaire créole haitien qui sont symboliques, et qui datent d’avant mon enfance. La définition de « lavalassement », dans un sens figuré, addressée au Président Préval, signifie que tout le monde peut suivre le courant, un courant majoritaire, un courant populaire. Dans le sens purement linguistique du mot, «lavalasse» est comme une rivière qui emporte tout sur son chemin. Cette précise définition a sa place, mais ayant un sens de l’humour, pour éviter d’offenser d’autres d’une sensibilité à fleur de lys, j’aurais pu modifier « lavalassement » en souhaitant la bienvenue « prévalassement » au président Préval ; un autre mot à ajouter à notre riche vernaculaire. Le mot « magouille » est actuellement reconnu comme francais, et s’il ne l’est déjà c’est à souhaiter qu’il sera ratifié par l’Académie Francaise. Quant au mot « diaspora » historiquement péjoratif, l’haitien en a fait une force positive.
Bien que mon ami, l’éminent écrivain haitien Joe Thévenin trouve que je n’ai aucun compte à rendre à tierce personne ; bien que Michel Martelly, le populaire Sweet Micky éminent lui aussi dans le domaine musical a su comprendre ma spontanéité et que pour lui les chiens aboient, la caravane passe (il n’y va pas de main morte, Michel), je rejoins l’ami d’enfance Max Gautier qui pense que c’est une aberration d’identifier « lavalasse » avec un individu, et qu’il faut neutraliser ce mot. L’art de la communication est essentiel. Allons donc de l’avant « prévalassement » dans l’union qui fait la force, et dans l’espoir de sauver un pays qui se meurt.
Signé Carl Fombrun.