Port-au-Prince, le 5 avril 2011 (AHP) – Le nouveau président élu d’Haïti Joseph Michel Martelly, qui a été proclamé vainqueur du second tour de la présidentielle haïtienne avec 67.57% des voix contre 31.74% pour Mirlande H. Manigat, a redit mardi sa volonté de travailler avec tous les secteurs en vue de la reconstruction du pays.
Haïti doit être reconstruit, sa démocratie renforcée, a indiqué Michel Martelly, réaffirmant sa volonté d’être le fer de lance du « changement » récemment voté. Le peuple veut et a voté pour un changement dans les pratiques politiques, dans les choix économiques et dans l’organisation de la société, a-t-il poursuivi, ajoutant que son administration saura accomplir la mission qui lui est confiée.
Martelly a fait savoir qu’il est le président de tous les Haïtiens. Ma présidence sera la gardienne des institutions et de leur bon fonctionnement et cela dans le but de réaliser les promesses que j’ai faites durant la campagne, a promis Michel Martelly, plaidant une fois de plus en faveur de l’éducation, de la santé et de la justice pour tous.
Je suis a la fois ému et fier d’être appelé au service du pays, a dit Michel Martelly qui affirme avoir beaucoup de respect pour l’équipe de Mirlande H. Manigat qui comme la sienne, a-t-il dit, veut un meilleur avenir pour Haïti.
Répondant a un journaliste qui lui demandait s’il comptait intégrer son ancienne rivale dans son administration, Michel Martelly a répondu : « Mon administration va prioriser la compétence. Ceux qui veulent apporter leur contribution doivent en faire la demande, une demande qui sera examinée non en fonction d’une participation antérieure de l’intéressé aux élections ».
Michel Martelly a salué le travail du CEP qui, dit-il, a respecté le choix du peuple.
Le président élu a par ailleurs exprimé sa volonté de travailler avec le Parlement, la communauté internationale et la diaspora pour remettre le pays sur les rails du développement.
Avec le parlement, il affirme que les relations que l’exécutif compte développer seront ce qu’elles doivent être c’est-a-dire, respectueuses, harmonieuses, non conflictuelles pour le bien-être du pays.
Pour ce qui est de la diaspora, leurs membres doivent se sentir fiers d’investir, de travailler et de vivre dans le pays, a dit Michel Martelly qui rappelle cependant, l’idée que, pour être président, il faut avoir vécu en Haïti au moins les 5 années précédant sa candidature.