Fort-de-France, 26 aout 2011 [AlterPresse] — Un navire européen transportant des déchets nucléaires doit passer près des îles Caraïbes pour entrer dans le canal de Panama sur sa route vers le Japon, apprend AlterPresse.
Les déchets provenant des réacteurs nucléaires japonais sont envoyés en France et au Royaume Uni pour y être traités avant de retourner au Japon.
Les autorités du CARICOM (Communauté des Caraïbes) s’y opposent estimant que cela présente un risque pour les habitants de la région. Les risques d’accident ou d’attaque terroriste ne pouvant être écartés.
Le CARICOM condamne « avec véhémence cette pratique inacceptable et nuisible du Royaume-Uni, de la France et du Japon qui consiste à transporter des déchets dangereux à travers la mer des Caraïbes, mettant à risque l’existence même des habitants des Caraïbes ». [rs gp apr 26/08/2011 13 :00]
Source: AlterPresse
JACMEL, 19 Août Le président Michel Martelly devrait être ces jours-ci aux abois. Pressuré par l’international pour nommer un nouveau premier ministre (ses deux premiers choix ont été rejetés par le Parlement où il ne dispose d’aucune majorité). Le président a dû demander le report de la rentrée scolaire (fixée désormais à la deuxième semaine d’octobre) pour n’être pas encore prêt à appliquer sa promesse de la scolarisation gratuite. Il s’est vu fermer la porte au nez par deux grandes nations sud américaines (Brésil et Argentine) où il souhaitait accomplir une visite officielle, ce sous prétexte que Haïti n’a pas encore un gouvernement légitime. Etc.
Et cependant, Michel Martelly semble garder tout son sang froid.
Réponse : le nouveau chef de l’Etat élu d’Haïti a une stratégie bien déterminée. Contrairement à ce que l’on peut croire, il n’agit pas au jour le jour.
Un populisme de droite
Michel Martelly a reçu une mission et tenez-vous bien : faire qu’Haïti devienne un maillon important, une pointe avancée, pour une tentative de reconquête du continent sud-américain par la droite.
Pas la droite classique, mais celle que symbolise, par exemple, le mouvement Tea Party aux Etats-Unis. Conservatrice dans son essence, mais radicale dans ses méthodes. Un populisme de droite. Celui-ci a déjà introduit un grand bouleversement sur l’échiquier politique américain, modifié le calcul des sièges et l’arithmétique décisionnelle au Congrès (grâce à quoi les Républicains ont repris le contrôle de la Chambre des Représentants et commencé à faire baver le président Barak Obama). En attendant de jouer un rôle probablement aussi de premier plan lors des futures présidentielles (novembre 2012).
Une exception dans une Amérique latine dominée par la gauche