Vous souvenez-vous
de
Bern Longpré ?
Bonjour. Mon nom est Pascal Longpré et je suis très nostalgique en ce moment car je viens de lire toutes ces rubriques sur Sunny Isles et la Collins Avenue.
J’ai 33 ans et j’ai été au moins une quinzaine de fois sur la Collins avec ma famille et mon père Bernard « Bern » Longpré. Il était gérant pour Phil Yates à La Vie en Rose du motel Dunes dans les années 90.
Nous étions proches de Muriel Lortie (My Pizza) qui, dans le temps, avait un copain nommé Glen O’Neil, lequel chantait dans le bar du Dunes. Nous nous sommes aussi liés d’amitié avec le duo Yan Savoie de Sherbrooke et avec Dany Flanders en compagnie duquel j’ai joué au golf.
Tout ça pour vous remercier de nous faire revivre la Collins Avenue et tout ce qui l’entoure.
Pascal Longpré
12 juin, 2005
NOSTALGIE
Je suis allée plusieurs fois en Floride pour des vacances avec mon mari mais maintenant qu’il est décédé se n’est plus pareil.
Mais j’aime beaucoup lire vos courriels sur Miami Beach car ça me rappelle de beaux souvenirs. Alors continuez de nous informer sur Miami Beach même si les anciens motels ou nous allions n’existent plus.
Lise Léger
UNE CANADIENNE VIVANT À L’AMÉRICAINE
Marthe Gagnon habite la Floride du sud depuis les années soixante-dix. Établie dans cette région de Miami Beach entre les 71st et 85st streets, elle aura donc connu cette époque précédant celle des beaux jours de Sunny Isles. Nous la laissons s’exprimer.
« Dans ce temps-là je pense que tous les Canadiens-français étaient là. Il y en avait dans tous les motels, les trottoirs étaient pleins de gens de langue française. On annonçait partout « On parle français ». Pour le touriste, il n’était pas nécessaire de parler anglais.
Pour ceux qui habitaient ce secteur à l’année longue, comme nous, nous mangions dans les maisons, nous visitant entre Canadiens. Et puis nous rendions visite à la parenté et aux amis qui venaient passer quelques semaines de vacances dans les motels.
Les cartes et la Dame de pique étaient populaires, ainsi que la danse en plein air deux soirs par semaine.
Nous ne savions que très peu de North Miami Beach bien qu’il nous arrivait d’y aller, le soir (voir photo de Marthe en face du Marco Polo).
Il existait aussi une forte concentration de Canadiens à Surfside, plus au nord. Ces deux populations ont commencé à quitter au début des années 80. »
Marthe Gagnon habite maintenant Hallandale.
LA TRISTE RÉALITÉ
Claude Choquette nous écrit pour nous apporter son commentaire :
« Félicitations pour ces merveilleux reportages qui nous racontent la participation de nos ancêtres au développement de cette partie des États- Unis.
Malheureusement, on ne s’y reconnaît plus car les « Américains Think Big » ont démoli les motels que nous fréquentions pour construire des tours à condos plus rentables en taxes.
Ce qui a fait disparaître les Canadiens qui sont maintenant rendus à Hollywood et qui, avec les années, en seront chassés à cause de d’autres développements. Ce qui les amènera à monter encore plus haut, pour arriver dans quelques années à demeurer chez nous.
C’est mon opinion, souhaitons que je sois dans l’erreur.»
Une triste réalité en effet.