Les deux bâtisses les plus élevées de l’époque, le Newport Beach Resort et le Marco Polo Resort, sont nés la même année, soit en 1967.
Ils ne sont donc pas si âgés mais auront connu une existence similaire, en ce sens qu’ils ont présentés des artistes américains de renoms, des revues à déploiement.
D’autre part, le Newport, au sud de la Collins Avenue, à Sunny Isles dans ce qu’on appelait Motels Row, et le Marco Polo tout à fait au nord, ont accueilli les spectacles de travestis du Québécois Normand Lachance.
LE NEWPORT
Dans les années 80, les deux cabarets du Newport, le Atlantis Room et le Seven Seas voyait les foules en file sur les tapis rouges et tout le long de l’escalier depuis le hall d’entrée.
S’y sont produits : Jackie Mason, James Brown, Tina Turner, Jerry Vale, Eddie Fisher, Wayne Cochran…
Les steaks du Newport demeurent les meilleurs de la beach, près de cinquante années plus tard. À l’ouverture de l’établissement, un repas complet coûtait 4,95$
LE MARCO POLO
Le Marco Polo appartint tout d’abord à Bennett Lifter, un entrepreneur de Philadelphie qui avait débuté sa carrière floridienne avec le Waikiki aussi dans la Collins.
Dans les années 70, le Marco Polo annonçait 500 larges chambres et deux piscines de larges dimensions.
Ses salles de spectacle portaient les noms de : Persian Room, International Room et la plus intime, Bird Room.
Les touristes y ont applaudi : Barbara Gale, Harry Frank, Phylis Green
Depuis 1994, sous une nouvelle direction, le Marco Polo devint un complexe condo-hôtel, le premier du genre à Sunny Isles.
De façade, le Newport et son célèbre phare, détruit en 2004.
Une Québécoise, Marthe Gagnon, à l’entrée de l’un des cabarets du Marco Polo.