Qu’ont en commun le Blue Grass, Sahara, Ocean Beach Resort et le Waikiki devenu Varadero IV ?
Ce sont tous des motels transformés en unités de condominiums. De la sorte, ils auront retardé l’Inévitables, soit les béliers mécaniques des démolisseurs.
Pourquoi cette survie artificielle ? Parce qu’il en coûte beaucoup plus cher à un investisseur qui veut s’accaparer l’endroit car il doit défrayer le coût de chaque unité vendue à des particuliers.
Quand même, leur fin approche.
Le Ocean Beach Resort (voisin du motel Monaco) a été durement touché (étages supérieurs inondés) par l’ouragan Wilma, en octobre 2005 et cela ne l’aura pas rendu plus agréable de confort, au contraire.
Aussi abîmé, particulièrement sur le toit et aux appartements face à l’océan, le Sahara a eu du mal à s’en remettre. Jusqu’à quel point, l’avenir pas si lointain nous le dira. Pour le moment, trois chameaux en statues montent la garde (photo)
Son voisin, le Blue Grass, en a arraché également. Dommage, car cet établissement construit en 1951 s’est toujours distingué par son calme et sa classe. Ses bains saunas, sa piscine de dimension respectable (photo), ses portes en baies vitrées en faisaient un endroit agréable à fréquenter.
Le Waikiki, qui eût pour voisin le Beacharbour fortement fréquenté par les Québécois, aura aussi été fréquenté par ces derniers, surtout en vertu de son pool bar fort animé. Des bingos, célébrations de toutes sortes attiraient les touristes de tous les motels environnants.
Nous apercevons aussi en photo l’une des quatre ailes du Waikiki, depuis 1995 La Playa Varadero IV.
Construit en 1953, le Waikiki est passé de soixante à 342 chambres, peut-être est-ce pourquoi on le surnommait le « la petite sur du Marco Polo ». En fait, dans les années 1970, les deux endroits avaient le même propriétaire, Bennet Lifter, l’un des pionniers de Sunny Isles.
Ironiquement, le restaurant occupant une partie de la face donnant dans la Collins Avenue, a pour nom The New York Deli, appartient à des russes et on n’y sert que des mets d’Europe de l’Est. Si vous pensiez y déguster un smoked meat sandwich .
De nombreux Québécois y séjournent, de une semaine à un mois pendant l’hiver.
Bientôt, un regard sur les « grands disparus » de la beach.