À Sunny Isles, quelques personnes ont trouvé fortune, André Robert y a perdu plusieurs dizaines de milliers de dollars, et plus tard la vie. L’animateur de Toute la ville en parle à TVA et fondateur d’Échos Vedettes s’était laissé attirer par le climat floridien au début des années 80.
Pendant quelques hivers, l’homme de radio et de télévision faisait des topos pour la radio québécoise, soit depuis le Suez, soit le Desert Inn.
En 1985, il va louer un local au Sahara pour en faire un restaurant, le André Robert’s French Grill. « Au début tout allait bien tout particulièrement en 1987, alors que nous nous étions constitué une bonne clientèle » raconte sa femme Diane Lévesque-Robert, qui s’affairait aux cuisines.
Mais André Robert a eu des difficultés avec l’association des propriétaires de condos de l’endroit, des Américains, qui le privèrent du pool bar, source essentielle de revenus dans les saisons creuses.
«Ce n’était pas sa vocation, restaurateur », nous confiera Diane.
En effet, si André Robert était un homme public et à l’aise devant l’écran, il l’était moins EN public et surtout n’avait pas la mentalité d’un négociant en restauration.
Il dû fermer boutique le 21 avril 1988, sans laisser de dettes mais après avoir englouti une fortune.
Devant ces difficultés, André est tombé malade, a fait une crise cardiaque.
Aussi déplorable, l’homme fier qu’il était, a par après cumulé de petits emplois : gardien de nuit, préposé à l’accueil au Golden Nugget.
Redevenu journaliste, André Robert fut directeur de l’information au mensuel Le Soleil de la Floride et de feu l’hebdomadaire Le Francophone.
À la même époque, nous l’avons vu à la production d’une émission de télévision : Destination Soleil, une promotion des Caraïbes, avec Yvonne Courage, aujourd’hui co-éditrice du site Destination Floride.
Finalement, lorsque d’autres problèmes s’annonçaient à l’horizon, André Robert décida que s’en était assez : il a mis fin à ses jours en janvier 2001. Il était âgé de 76 ans.
Pour certains, le prix du soleil est trop élevé
Après la fermeture du restaurant de Sunny Isles, Diane s’est imposé dans la restauration, au point de devenir chef des cuisines au réputé Fontainbleau de Miami Beach.
Un accident de travail a mis fin à sa carrière dix ans plus tard, soit en 1998.
Elle habite l’hiver en Floride, l’été à St-Jean-de-Matha.
Des amis au restaurant d’André Robert. Nous reconnaissons Diane et Paolo Noël, Claude Bélair, Diane Lévesque (à droite, première rangée), André Robert, Suzanne Lapointe
Des amis au restaurant d’André Robert. Nous reconnaissons Diane et Paolo Noël, Claude Bélair, Diane Lévesque (à droite, première rangée), André Robert, Suzanne Lapointe
Gratien Gélinas et Huguette Oligny trinquent au succès du propriétaire.
Sexagénaire, André Robert avait conservé la grande forme.Ici, posant fièrement avec une admiratrice.
René Simard, André et l’un de ses deux jeunes fils à l’époque.
Rose Ouellette (La Poune) et André Robert, deux grands disparus
Une invitée de marque, Muriel Millard¸.