Interrogé par un psychologue, Austin Harrouff, accusé de meurtre et de tentative de meurtre, a raconté avoir entendu le diable le jour des faits. Un diable qu’il a appelé Daniel.
Le cannibale de Floride entendait le diable et… il s’appelait Daniel
Austin Harrouff est accusé d’avoir tué au hasard un couple en août 2016. Lors de son arrestation par la police il avait été trouvé en train de manger le visage et l’estomac de l’une de ses victimes. Il est également accusé de tentative de meurtre sur un homme qui tentait de le stopper. Bientôt jugé, le jeune garçon de 19 ans originaire de Floride a pu se confier à un psychologue indique CBS. C’est au médiatique docteur Phil McGraw qu’il a raconté sa version des faits.
Il a expliqué avoir entendu ce jour-là le diable lui parler, décrivant dans le même temps une «silhouette sombre» qu’il appelle Daniel.C’est après un repas en famille au restaurant que l’étudiant aurait perdu le contrôle et s’est rendu chez les victimes, sans véritable raison. En entendant «les voix de Daniel», il aurait commencé à courir et à appeler à l’aide.
Elle sert aujourd’hui de pièce à conviction dans l’enquête et doit finalement être présentée dans l’émission Dr. Phil jeudi prochain. L’équipe de défense d’ Austin Harrouff a pourtant essayé de bloquer la sortie de ces images qui est juste selon eux «une preuve de plus de l’état de détérioration mentale» de leur client. «Elle montre Austin dans un moment d’une grande vulnérabilité», a fait savoir son avocate Nellie King. »C’était comme un cauchemar » Face à la présence de «Daniel», Austin Harrouf a «senti le besoin de trouver quelqu’un pour (l’) aider», raconte-t-il dans cette vidéo. «Je ne me souviens même plus ce que je me suis dit, je me rappelle juste d’avoir été effrayé, totalement», continue-t-il. Le garçon ne se souvient par exemple pas du moment où il s’est retrouvé face à ses victimes, dans leur garage. «Je crois que je me suis présenté devant eux et la femme a été choquée de me voir nu je crois. Je comprends mais je me rendais pas compte que je n’étais pas habillé», décrit-il encore, expliquant avoir retiré ses vêtements comme pour se débarrasser du diable qui le suivait. «C’est comme si tout ça était arrivé mais pas vraiment, comme si à ce moment-là je ne m’en rendais pas compte», continue encore l’accusé.A la question de savoir s’il est malade mentale, il répond «oui, je crois». Il présente surtout ses excuses aux familles des victimes :«J’espère que vous pourrez trouver la force dans votre cœur de me pardonner. Je suis désolé parce que je n’ai jamais voulu que cela arrive. C’est comme un cauchemar». Dans un premier temps, les autorités avaient évoqué la possible présence de drogues hallucinogènes dans son organisme mais aucune trace n’a été retrouvé.
Sa mère de son côté avait prévenu la police que son fils pensait avec «des superpouvoirs» et agissait étrangement.