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La loi des pieds secs

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Loi des pieds secs
C’est la saison des immigrants. Chaque année à cette période, les Cubains arrivent par dizaines sur des petits bateaux de fortune espérant que tout l’argent investi pour finalement mettre le pied aux Etats-Unis et obtenir de meilleures conditions de vie leur sera profitable.

Et ils prient le Seigneur pour que leurs pieds se posent sur le sol sec avant que la garde-côtière leur mette le grappin dessus. C’est la loi des pieds secs, pieds mouillés qui s’applique pour tous les Cubains. Chaque année, environ 300 Cubains arrivent en Floride et très peu retournent à Cuba. Pour passer, tous les moyens sont bons, y compris l’investissement de quelques milliers de dollars à des passeurs. L’aventure est souvent risquée, la mer est infestée de requins et les bateaux pas trop gros. Un peu d’histoire pour se rafraîchir la mémoire.

Le 25 janvier 1962, l’Organisation des États Américains (OEA), par 14 voix contre 6 (Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Equateur, Mexique), exclut Cuba. Toutes les relations commerciales, diplomatiques et aériennes entre l’île et les autres pays du continent sont rompues (sauf avec le Mexique). Le blocus est partagé par les alliés occidentaux des États-Unis. Cuba est presque totalement isolé. L’Union soviétique augmenta alors son aide financière à Cuba.

En réponse au rapprochement de Cuba à l’Union soviétique pendant la guerre froide, le président John F. Kennedy a étendu les sanctions en élargissant le champ des restrictions commerciales. L’embargo américain de 1962 a été renforcé en octobre 1992 (loi Torricelli) puis en 1996 (la loi Helms-Burton). Alors que les États-Unis cherchaient à cette époque à normaliser leurs relations commerciales avec les autres pays communistes, tels que la Chine et le Viêt Nam, un important lobbying des cubains exilés aux États-Unis favorisa le maintien et l’extension des sanctions.

En 2002 et en 2006, le gouvernement américain a fait des propositions pour arrêter l’embargo, à condition que le régime introduise plus de démocratie dans l’île[2]. En 2006, les États-Unis sont les premiers fournisseurs de produits alimentaires de Cuba[3], preuve que l’embargo est relatif.

Malgré tout, il est impossible pour un Cubain d’immigrer légalement aux Etats-Unis depuis fort longtemps.

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Journaliste depuis près de 50 ans, Michèle Sénécal a fait ses classes avec des grands du monde de l’édition de l’époque comme Yves Michaud, Jean-Charles Harvey, Edward Rémy, André Robert. Travaillante acharnée, elle a touché à tout dans le métier. Des affaires sociales au milieu du show-business, elle a toujours roulé sa bosse. Durant son parcours, elle a dirigé des publications chez Québecor, collaboré au Journal de Montréal et compte à son actif, quelque 250 histoires d’amour pour les magazines Québecor de l’époque. En semi retraite, elle rédige la chronique Showbiz dans Planète Québec depuis les débuts du magazine et, avec Yvonne Courage, elle a fondé Destination Soleil, un cyber magazine sur la Floride en novembre1999.