20 Juillet:
1901.- Anténor Firmin est déclaré hors la loi par le gouvernement provisoire.
(Voir: Notables: Anténor Firmin)
1953.- Décès de Dumarsais Estimé.
Président d’Haiti, du 16 Août 1946 – 10 Mai 1950. Estimé décéda à New York où il vivait en exil. Magloire fit rapatrier sa dépouille et lui fit des funérailles nationales et des honneurs dignes du chef d’état.
[Voir: 10 Mai 1950]
21 Juillet:
1961.- Pose de la première pierre de Duvalier-Ville.
Pour collecter les fonds destinés à la construction de cette ville, jamais tout à fait achevée, et construite sur l’emplacement de la commune de Cabaret, François Duvalier, choisit son homme de confiance, Luckner Cambronne (24 septembre 2006), alors député de Cabaret. Celui-ci mit sous pied une vaste opération financière qui finalement se dégénéra en une sorte de racket, allant jusqu’à menacer ceux qui refusaient leurs contributions ou simplement se montraient réticents. Des déductions furent prélevées, sans préavis, sur les chèques de tous les employés de l’état…
22 Juillet:
1795.- Traité de Bâle.
Par ce traité, l’espagne céda à la France la partie orientale de Saint-Domingue. La colonisation française de l’île entière est officielle. Toutefois, pour des raisons incompréhensibles, la France se montra peu intéressée à cette partie de l’île, et les colons espagnols ne furent nullement inquiétés.
1902.- Début de la guerre civile opposant les partisans d’Anténor Firmin à ceux du gouvernement provisoire dirigé par Boisrond Canal.
Le général Jean-Jumeau, qui avait fait sienne la cause de Firmin, prend la direction de Port-au-Prince à la tête d’une armée de 2.000 hommes. L’amiral Killick, l’accompagne par mer. La nouvelle de l’arrivée de Jean-Jumeau sema la panique à Port-au-Prince.
1985.- Referendum sur les amendements à la Constitution de 1983.
Ces amendements modifient la forme du pouvoir exécutif en créant la position du premier ministre et en donnant au président le droit de nommer son successeur.
23 Juillet:
1795.- Toussaint Louverture élevé au grade de général de brigade.
La Convention nationale reconnaissant les services rendus par Toussaint l’éleva à ce grade. Trois mulâtres,Villatte, Rigaud et Louis-Jacques Beauvais, reçurent ce même jour les mêmes distinctions.
1939.- Amendements à la Constitution de 1935.
Vingt amendements à la Constitution de 1935 furent votés. Ils seraient ratifiés et promulgués par l’Assemblée nationale le 8 Août suivant.
1987.- Massacre des paysans de Jean-Rabel.
A la suite d’un litige opposant des pays de Jean-Rabel (Department du Nord-Ouest), membre d’une coopérative à certains grands propriétaires terriens (grands dons), un massacre perpétré par des alliés des grand dons s,ensuivit. Plus de 200 paysans furent tués.
Importante remise de peine pour le narcotrafiquant haïtien Eliobert Jasmé dit ‘Ed One’.
Au lieu de 20, il passera 10 ans derrière les barreaux, selon une décision d’un tribunal fédéral américain satisfait de la ‘collaboration’ du détenu à l’origine de l’arrestation de nombreux anciens hauts responsables Lavalas qui se livraient au trafic de drogue entre Port-au-Prince et Miami ; l’ex-Président Jean-Bertrand Aristide a fait l’objet d’investigations pour son implication présumée dans le narcotrafic, soutient l’avocat de Jasmé ; mais, la justice américaine reste muette sur la question
Jean Eliobert Jasmé alias Ed One, l’un des plus importants trafiquants de drogue haïtiens, s’est vu accorder mercredi une commutation de peine de dix ans aux Etats-Unis où il était condamné à environ 20 ans d’emprisonnement ferme, rapporte le Miami Herald.
Suivant les recommandations conjointes de procureurs fédéraux et des avocats de la défense, le juge Marcia Cooke a décidé de récompenser le détenu pour son assistance substantielle. Le magistrat estime que les précieux renseignements qu’il a fournis ont permis à la justice américaine de poursuivre de nombreux officiels du régime de l’ex-Président Lavalas Jean-Bertrand Aristide liés à des douzaines de cas de transfert de cocaïne entre Port-au-Prince et Miami.
Livré en 2003 à l’Agence antidrogue américaine (DEA) par l’administration Aristide, Eliobert Jasmé est devenu un témoin clé qui a aidé Washington à atteindre ses objectifs de réduction du flux du narcotrafic de la Colombie vers le sud de la Floride via Haïti. Grâce à lui, au moins 17 poursuites judiciaires ont été engagées contre des officiels du gouvernement Lavalas et d’autres narcotrafiquants qui, pour la plupart, ont été condamnés.
Le procureur Ben Greenberg a fait l’éloge de Jasmé pour avoir permis à la justice des Etats-Unis de traquer des suspects qui étaient liés au régime de Jean-Bertrand Aristide, exilé depuis 2004 en Afrique du Sud. Il s’est toutefois gardé de dire si le nom de ce dernier figurait sur la liste des présumés narcotrafiquants visés.
Par contre, l’avocat de ‘Ed One’, Paul Petruzzi, a affirmé que son client avait ‘coopéré’ avec les autorités américaines contre l’ancien Président. ‘Ce n’est plus un secret que Jean-Bertrand Aristide a fait l’objet d’une enquête pour trafic de drogue et blanchiment d’argent’, a répété Me Petruzzi.
Le Miami Herald rappelle que les autorités fédérales américaines n’ont jamais été en mesure d’établir les preuves des allégations selon lesquelles l’ex-chef de l’Etat aurait reçu des cartels de drogue des millions de dollars contre l’autorisation d’utiliser Haïti comme territoire de transit en vue d’exporter vers les Etats-Unis des cargaisons de cocaïne provenant de la Colombie. Par le biais de son avocat américain, Ira Kurzban, M. Aristide a contesté le fondement de ces informations.
Le chef de la sécurité de l’ancien dirigeant Lavalas, Oriel Jean, avait été condamné aux Etats-Unis en 2005 à trois années de réclusion pour son rôle dans le narcotrafic.
Le quotidien de la Floride cite par ailleurs le cas de l’ancien chef rebelle anti-Aristide, Guy Philippe, recherché depuis 2005, mais qui, à trois reprises, a filé sous le nez des agents de la DEA.
D’importants membres du régime Lavalas impliqués dans le narcotrafic, dont l’ancien directeur général de la Police Nationale, Jean Nesly Lucien et l’ex-président du Sénat, Fourel Célestin ont été extradés aux Etats-Unis où ils ont purgé des peines de prison.
Arrêté sous les mêmes chefs d’accusation peu après avoir été déporté vers Port-au-Prince, il y a quelques mois, M. Célestin est actuellement incarcéré au Pénitencier National, la prison civile de la capitale.
Radio Kiskeya