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Une histoire d’adultère à Palm Beach

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Les tests d’ADN sont actuellement très populaires pour retrouver un meurtrier, un violeur, prouver une paternité ou établir un lien parental quelconque…mais, pour prouver qu’un riche mari nous trompe dans le lit conjugal, c’est assez rare.

Et, à West Palm Beach en Floride, c’est ce qui arrive.

Nanette Sexton, actuellement en instance de divorce, a demandé à ce que ses draps de lit soient examinés en laboratoire afin de prouver que les taches sont celles de son mari et de sa nouvelle maîtresse.

Nanette prétend que son mari a couché avec l’autre dans son propre lit, ce qui est deux fois plus insultant. Les tests de labo donnent raison à Nanette Sexton. Les taches prouvent que c’est le sperme de son mari, mais impossible de savoir qui est l’autre personne pour l’instant. L’autre femme n’a pas tellement le goût d’étaler sa vie en public via les tests d’ADN même si l’avocat de Madame insiste beaucoup.

L’histoire banale sauf que… Richard Bailey, le futur divorcé pour la quatrième fois, est riche et a signé une entente prénuptiale avec Nanette.

L’entente rapportera des millions à Nanette si elle arrive à prouver qu’elle a raison sur toute la ligne.

Le couple s’est marié en 1993. Bailey a 74 ans et Nanette 57. Monsieur pèse plusieurs millions. Selon l’entente prénuptiale, si Nanette prouve l’adultère, sa fortune personnelle grimpera de plusieurs millions à la signature du divorce.

Voilà une avenue non négligeable.

À 57 ans, elle n’est pas prête à retourner sur le marché du travail, donc pas question de lâcher le morceau. Dans l’entourage de Bailey, on dit qu’il souffre d’Alzheimer. Il ne se souvient de rien… Pis encore, il était inconscient au moment de signer l’entente prénuptiale.

Friand de croustillants détails, le public se délecte de cette histoire et suit le procès comme on regarde un soap. Jamais on a vu une requête pour des tests d’ADN aussi abracadabrante, mais si Nanette gagne, ça fera jurisprudence, ce qui ouvrira la porte à bien d’autres cas.

On doute qu’il y ait un party de divorce pour ce couple :))

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Journaliste depuis près de 50 ans, Michèle Sénécal a fait ses classes avec des grands du monde de l’édition de l’époque comme Yves Michaud, Jean-Charles Harvey, Edward Rémy, André Robert. Travaillante acharnée, elle a touché à tout dans le métier. Des affaires sociales au milieu du show-business, elle a toujours roulé sa bosse. Durant son parcours, elle a dirigé des publications chez Québecor, collaboré au Journal de Montréal et compte à son actif, quelque 250 histoires d’amour pour les magazines Québecor de l’époque. En semi retraite, elle rédige la chronique Showbiz dans Planète Québec depuis les débuts du magazine et, avec Yvonne Courage, elle a fondé Destination Soleil, un cyber magazine sur la Floride en novembre1999.