Home Le billet de Michèle Salaire raisonnable – 50 M $ par année

Salaire raisonnable – 50 M $ par année

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Vous et moi ne ferons sans doute jamais partie du jet set ou de la clique hollywoodienne. On ne gagnera jamais des millions par année. Et c’est tant mieux !

Le magazine MONEY a déjà analysé la vie des stars et en déduit qu’elles ont bien raison de demander 20 M$ par film… Il leur en coûte 52 M$ par année US pour vivre selon les standards du jet set.

Une star c’est une PME dont dépendent une foule de choses, de gens, d’industries. Une star paie plus d’impôt à un gouvernement qu’une entreprise moyenne.

Claudia Kahn qui dirige une agence de placement dévoile le salaire des employés des stars…

Une nounou pour les enfants gagne 145 000$; un chef 125 000$; un chauffeur 50 000$; un garde du corps 125 000$; un maître-d’hôtel 80 000$; une intendante 100 000$; une secrétaire 75 000$; une habilleuse 40 000$; une styliste 120 000$; un jardinier 50 000$; une publiciste 140 000$; un entraîneur personnel 65 000$; et une domestique 45 000$. Bien entendu, il faut habiller, loger et nourrir tout ce beau monde.

Dans ce milieu, une maison confortable coûte environ 10 M$ et les plus riches possèdent même leur avion qui coûte plusieurs millions à faire tourner par année.

Tom Cruise a payé son Gulfstream 1V 28 M$, Jim Carrey a payé le sien 41 M$ et John Travolta qui le pilote lui-même a dépensé 56 M$ pour son jet personnel.

Quand on est une star, on voyage en première et l’entourage immédiat également. On loge aux meilleures adresses comme à la suite royale du Four Season à 4 700$ la nuit ou au Ritz à Paris à 5 000$ par jour.

Et les dépenses sont nombreuses. Collèges privés pour les enfants, voyages, bijoux, avocats, poursuites, sorties, réceptions, sécurité, comptables, limousines, pensions alimentaires, agents, vêtements, yachts, fleurs, cadeaux, masseurs, soins esthétiques, chirurgies, voitures, résidences secondaires, etc. Tout ça coûte la peau des fesses, exige un compte de banque bien garni, une santé de fer et des nerfs d’acier.

Quand ils ne font pas 40 M$ par année, les artistes se trouvent pauvres et se demandent comment ils pourront joindre les deux bouts. Plusieurs, en plus, ont une famille à entretenir.

Parce que, dès que l’un d’entre eux frappe le jackpot, tous les autres membres de la famille deviennent dépendants et vivent au crochet de la star.

Ils en retirent tous une certaine gloire, acceptent de devenir des parasites et finissent par penser que la vie est bien bonne pour eux.

Et aucune star n’oserait laisser les membres de sa famille dans la misère…ce serait très mal vu et elle perdrait vite ses plumes, si ce n’est son statut de star.

Ils viennent presque tous d’un milieu défavorisé et pauvre, ils sont partis de rien et ils sont monté jusqu’au sommet. Ils sont adulés par leurs fans, chouchoutés par les producteurs ou maisons de disques, portés aux nues par les médias. Le public boit leurs paroles et on exige la perfection d’eux.

Les stars n’ont pas le droit d’engraisser, de maigrir, de vieillir, de sauter une coche, d’être malheureuses. Et pourtant, c’est avec leurs malheurs que les médias font de l’argent. Jamais avec leurs petits bonheurs insignifiants. Le malheur vend, le bonheur n’intéresse personne.

Tout a un prix dans la vie. Surtout la célébrité. J’ai volontairement oublié de mentionner le prix de leur psychiatre ou psychanalyste, mais sans aucun doute, ils en ont tous besoin d’un à un moment de leur vie.

Dans la vie d’une star, tout doit être BIG. Même le prix à payer.

Un must à votre agenda SHOWBIZ


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Journaliste depuis près de 50 ans, Michèle Sénécal a fait ses classes avec des grands du monde de l’édition de l’époque comme Yves Michaud, Jean-Charles Harvey, Edward Rémy, André Robert. Travaillante acharnée, elle a touché à tout dans le métier. Des affaires sociales au milieu du show-business, elle a toujours roulé sa bosse. Durant son parcours, elle a dirigé des publications chez Québecor, collaboré au Journal de Montréal et compte à son actif, quelque 250 histoires d’amour pour les magazines Québecor de l’époque. En semi retraite, elle rédige la chronique Showbiz dans Planète Québec depuis les débuts du magazine et, avec Yvonne Courage, elle a fondé Destination Soleil, un cyber magazine sur la Floride en novembre1999.