Diète ou thérapie?
En juillet 2013, une étude du Journal of Behavioral Nutrition & Physical Activity révélait que les femmes, obèses ou un peu trop rondes devaient plutôt suivre une thérapie les aidant à améliorer leur image corporelle plutôt que de suivre une diète draconienne. Toujours selon l’étude, pour maigrir, la thérapie serait supérieure et donnerait de meilleurs résultats.
Au pays de Galles, on aurait recruté des femmes en surpoids pendant leur année d’étude. Le groupe suivi par un thérapeute a perdu en moyenne 7% de son poids de départ, alors que le groupe témoin n’en a perdu que 2.
Au cours de cette étude, toutes les participantes ont reçu des informations sur la nutrition, la gestion du stress, la prise en charge personnelle, mais la moitié des femmes ont aussi participé à 30 séances hebdomadaires de groupe sur l’alimentation émotionnelle et l’image du corps.
Selon un chercheur qui a participé à cette étude, les problèmes d’image corporelle sont très communs chez les personnes éprouvant des problèmes de poids, les poussant souvent à manger pour se rassurer ou à prendre des habitudes alimentaires rigides qui deviennent un obstacle majeur à la perte de poids. Ce serait en réduisant les inquiétudes et le stress qui seraient à la base de toute perte de poids et non une diète draconienne. Les changements positifs, les saines habitudes alimentaires, l’exercice auraient un impact majeur sur l’être humain et contribueraient à lui donner confiance en lui et de ce fait, s’accepter sans problème. Le contrôle du poids devient alors un jeu d’enfant. Il est donc évident qu’un rapport plus sain à son corps représente un aspect important à la perte de poids et devrait être travaillé par tous les programmes de gestion de poids.
Il faut gérer l’image pour gérer le poids.
Cette étude emboîte le pas à une précédente publiée des années plus tôt qui avait montré que les conseils diététiques dopaient la perte de kilos des sujets en surpoids. Les personnes ayant reçu ce type de conseils avaient perdu environ 6% de kilos en plus que le groupe témoin.
Presque un quart des Britanniques sont obèses, tout comme un tiers des adultes américains et canadiens. Est-il nécessaire de rappeler que l’obésité accroît les risques de diabète et de maladies cardiaques et peut considérablement raccourcir l’espérance de vie.
Il faut s’aimer pour vivre heureux !
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