Placée dans un foyer d’accueil dès sa tendre enfance, Rilya Wilson n’a jamais été revue depuis sa mystérieuse disparition en décembre 2000. Pis encore, les service sociaux du Miami-Dade County ont été plus de 21 mois sans visiter l’enfant et sans s’enquérir de son bien-être. On l’avait tellement oubliée qu’on ne sait toujours pas ce qui est arrivée de cette petite fille qui, toute sa vie durant, n’a jamais été aimée ou appréciée, n’aura connu que l’horreur.
C’est tellement triste comme histoire que ça lève le coeur. On a peine à imaginer qu’une femme peut mettre un enfant au monde et l’oublier à ce point. C’est tellement triste qu’on se demande pourquoi l’avortement n’est pas légal en Floride.
Je ne blague pas quand j’écris ce texte. En 2004 en Floride, un avortement est encore considéré comme un crime passible de prison. C’est écoeurant.
Le cas de Rilya fait jurisprudence et prouve bien que les services sociaux de l’état sont à l’envers et que plusieurs fonctionnaires ne font pas leur travail correctement. Suite à une enquête du service de police, un rapport de 400 pages a été déposé. Ce qu’on y retrouve est absolument incroyable et digne d’un scénario de film.
Rilya 4 ans, vivait dans régime de terreur. Les deux femmes qui s’en occupaient la battaient, l’attachaient à un lit, la menotaient, la privaient de nourriture et lui faisaient subir les pires sévices corporels comme des brûlures au fer à friser dans le visage, dans bains d’eau bouillante. Ils lui faisaient avaler ses excréments et boire son urine.
Deux marâtres dignes de la peine de mort qui livrent l’information au compte-gouttes. Rilya n’avait que 4 ans au moment de sa disparition. On ne sait toujours pas si elle est morte, vivante ou si elle a été vendue et on ignore quand tous les événements sont arrivés. Tout ce qu’on sait, outre les mauvais traitements, c’est que la petite fille a disparu en décembre 2000. On arrive bientôt à 2005 et toujours rien.
Quelque part au gouvernement, des fonctionnaires se traînent les pieds. L’année dernière, sentant la soupe chaude, le directeur de l’agence gouvernementale a démissionné de son poste.
Des enfants martyrisés et abusés, il y en a à la tonne. Au Québec, on s’apprête justement à tourner un film sur les enfants martyrisés par des marâtres. Des petites Aurore comme on la verra dans le film, il en pleut et les marâtres sadiques ne méritent pas de vivre en société. Nos sanctions, autantdu côté canadien que du côté américain ne sont pas assez sévères. Tant et aussi longtemps que la justice n’aura pas le bras long, les sadiques vont agir.
Faut se grouiller et travailler. Faut surtout arrêter d’avoir pitié pour des gens absolument irrécupérables. La société n’a vraiment pas besoin de ça.
Que la Floride se réveille, ça presse ! On vit dans le pays industrialisé le plus évolué au monde…
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