La religieuse qui avait arrangé la rencontre entre le petit Elian Gonzalez et ses grand-mères cubaines a commencé à plaider pour que le garçon reste aux États-Unis après avoir appris que l’une des deux grand-mères voulaient faire défection.
Après avoir rencontré les grand-mères le mois dernier dans sa maison de Miami Beach, la Soeur Jeanne O’Laughlin, présidente de l’université Barry, a fait savoir qu’elle renonçait à la neutralité qu’elle avait affichée précédemment.
Jeanne O’Laughlin a confié au journal qu’elle n’avait pas expliqué publiquement pourquoi elle avait abandonné sa position neutre parce qu’elle ne voulait pas «mettre en danger la famille à Cuba». Mais elle a ajouté que Roger Bernstein, un des avocats de la famille d’Elian à Miami, lui avait rendu visite et l’avait persuadée de dire ce qu’elle savait de cette affaire.
Quand une des grand-mères du petit Cubain lui a parlé de faire défection, Jeanne O’Laughlin s’est demandé si Cuba était le meilleur endroit pour Elian.
J’ai suivi cette histoire à la télé américaine. Pour dire vrai, les deux grand-mères donnaient la nette impression de voyager comme des reines aux frais des gouvernements… et semblaient énormément apprécier la publicité faite autour d’elles, le confort des belles autos américaines, la vie de château, la liberté, la cuisine américaine et tous les égards auxquels elles avaient droit.
Bref, les grand-mères se conduisaient comme de reines et appréciaient tous les traitements de faveur qui leur étaient servis.
Comment vouloir retourner vivre à Cuba quand on découvre autre chose en si peu de temps
Une histoire louche, un vent de liberté, une mémé délinquante, un gouvernement castriste qui perd les pédales.
On n’a pas fini d’en entendre parler Les grands-mères sont loin d’être folles. Connaître la liberté chérie pour ensuite retourner dans une cage dorée, c’est moins drôle.
Pensez-vous sérieusement qu’elles ont le goût de vivre comme des Cubaines sans le sou après avoir connu le luxe, les hôtels de première classe et le choix des menus à la table d’hôte?
Voyons, pas folles les filles!