Que voilà une bonne nouvelle pour tout le monde ! Toute notre façon d’écrire le français est à changer radicalement. Ce qui était bon il y a 15 ans est devenu tout à fait désuet. Partout et dans toutes les écoles, ce qui était une faute hier n’en est plus une aujourd’hui. Tout est changé de quoi s’arracher les cheveux à tenter d’y comprendre quelque chose, de renvoyer tous les profs sur les bancs d’école et demander à Monsieur Larousse de répenser son dictionnaire.
L’Académie française, avec sa nouvelle version de l’orthographe, apporte de très importantes modifications à une dizaine de règles du français.
Mais,en voulant simplifier la langer et corriger plusieurs anomalies,on se perd en chemin. Cette réforme supprime et ajoute de nombreux accents, élimine des consonnes doubles et traits d’union.
Les 10 règles modifiées
Cette nouvelle orthographe alimente la controverse et l’insécurité. Un réforme qui risque de compliquer la vie des cruciverbistes.
Il faudra s’adapter.
Le Petit Larousse devra être réédité. Pourtant, on retrouvait plusieurs mots nouveaux cette année. Parmi ces mots, mentionnons: altermondialisation, antirétroviral, bambouseraie, bobo (abréviation de «bourgeois bohème»), cliquable, concept car, encrypter, hardeur, kiffer, mécatronique, morna (musique du Cap Vert, au rythme lent),
saudade, pastilla, vintage, transilien, taïkonaute (occupant d’un vaisseau spatial chinois), résilience, stéganographie, etc.
Mots en provenance de Belgique qui se voient distingués: après (dans : «par après» : par la suite), avaloir (bouche d’égout), bazar (objet quelconque), bleu («être bleu de» : épris de), bloque (période de préparation des examens dans l’enseignement supérieur), brûlant (brûlures d’estomac), cloche (ampoule, cloque), intercommunale, nicnac (ou «nic-nac» : biscuit sec de petite dimension), quart («une heure quart»), unifamilial («maison unifamiliale» : maison individuelle).
Ouf !