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Les pourboires

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Les pourboires
Les Québécois n’ont pas tellement bonne réputation en ce qui concerne les pourboires en Floride. Ils passent pour des cheap, des pingres, des radins.

Les serveurs de restaurants se plaignent de plus en plus et n’ont pas l’impression d’être appréciés à leur juste valeur ou encore de faire rire d’eux. Pis encore, certains Québécois laissent un maigre 10% de pourboire en argent canadien. Une étude prouve que les Québécois sont les plus radins des Canadiens…des vrais Séraphins, même en dons de charité. C’est possible mais leur excuse est valable. Habitués à être surtaxés au Québec, quand arrive le temps de laisser un généreux pourboire en argent américain, ils perdent les pédales.

En fait, ce n’est pas par mauvaise volonté ou parce qu’ils sont cheap que les Québécois donnent de moins gros pourboires, ils ne font que calculer le taux de change et 10% en devises américaines équivant à 15% en devises canadiennes.

L’usage est de donner un pourboire si le service est bon. Normalement, on donne 15 % du montant total de l’addition avant les taxes au serveur pour un bon service ou alors 20 % pour un excellent service. Mais, si le service est pourri…vous pouvez toujours le dire. C’est pas défendu.

Attention, certains restaurants incluent le service dans le montant de l’addition. Vérifiez votre facture deux fois plutôt qu’une.

Et si le service au restaurant est pourri, si la nourriture n’est pas mangeable, si votre assiette est froide… n’en faites pas tout un plat. Il y a toujours moyen de montrer son insatisfaction sans faire une esclandre et sans être grossiers et sacrer comme un charretier.

Et n’oubliez jamais, si votre assiette n’est pas mangeable, retournez-la et ne payez pas. S’il reste encore de la nourriture dans votre assiette, demandez une boîte sans gêne aucune et rapportez-la à la maison. C’est une pratique très courante ici. Tout le monde fait ça.

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Journaliste depuis près de 50 ans, Michèle Sénécal a fait ses classes avec des grands du monde de l’édition de l’époque comme Yves Michaud, Jean-Charles Harvey, Edward Rémy, André Robert. Travaillante acharnée, elle a touché à tout dans le métier. Des affaires sociales au milieu du show-business, elle a toujours roulé sa bosse. Durant son parcours, elle a dirigé des publications chez Québecor, collaboré au Journal de Montréal et compte à son actif, quelque 250 histoires d’amour pour les magazines Québecor de l’époque. En semi retraite, elle rédige la chronique Showbiz dans Planète Québec depuis les débuts du magazine et, avec Yvonne Courage, elle a fondé Destination Soleil, un cyber magazine sur la Floride en novembre1999.