Imaginez les Canadiens passant l’hiver au chaud soleil des îles Turcs et Caicos, en bikini, les pieds dans le sable et la tête tranquille, sachant fort bien que l’argent ne pose plus aucun problème et que la loi des 180 jours n’existe pas.
Si le projet du gouvernement canadien se concrétisait et que les îles devenaient la onzième province canadienne, la Floride recevrait un méchant coup de poing en pleine face et toutes les destinations soleil en prendraient pour leur rhume. Les snowbirds y passeraient l’hiver à bien moindre coût.
Du coup, on donne un sérieux coup de pouce à l’économie canadienne puisque l’argent reste au Canada, de l’autre, on déjoue toutes les données établies depuis des décennies. Tous les Canadiens installés en Floride rentreraient vite au bercail et iraient faire de la business aux îles.
Fini les longs mois à attendre un visa de travail du gouvernement américain, les coûts astronomiques reliés à l’obtention du fameux visa, le passeport à renouveler, les assurances supplémentaires à payer à longueur d’année, bref tout ce qui coûte une fortune pour les résidents.
Imaginez, même sous les palmiers, ne pas avoir à se tracasser au sujet du taux de change, du régime de l’assurance maladie, du passeport, des impôts, des différentes lois, différentes façons de vivre.
Même sur la plage on serait au Canada, avec la même pharmacie, le même dépanneur, les mêmes épiceries, les mêmes journaux. Tout serait pareil, sauf qu’il est beaucoup plus agréable de vivre les pieds dans le sable plutôt que dans la neige.
L’idée est loin d’être bête. Le projet ne se concrétisera sans doute jamais mais comme les îles Turks et Caïcos se cherchent un foyer, il est toujours permis de rêver. Après tout, il y a quelques années, le gouvernement québécois parlait d’acheter l’île Eulatera dans les Bahamas Turks et Caicos, c’est la porte à côté.
Le gouvernement canadien ferait fortune !