Le rêve de plusieurs…vivre et travailler en Floride, les pieds dans le sable et le coeur dans les palmiers.
C’est possible, mais attention, on ne quitte pas tout sur un coup de tête. Avant de partir, il y a une foule de choses auxquelles on se doit de penser. Plusieus emplois n’entrent pas dans les accords du libre-échange et, de ce fait, compliquent l’existence de ceux qui rêvaient d’un monde meilleur.
Les Canadiens exerçant des métiers tels que charpentier, électricien et plombier ne sont pas visés par l’ALENA et ils n’ont donc pas le droit d’entrer aux États-Unis pour y occuper un emploi rémunéré, à moins qu’ils n’y soient admissibles indépendamment, en vertu des dispositions générales relatives à l’immigration se rapportant à tous les travailleurs étrangers.
Les artistes de la scène tels que les membres de troupes canadiennes dans des domaines de création (par exemple la musique, l’opéra, la danse, le théâtre ou le cirque) qui ont passé un contrat avec une entreprise américaine doivent obtenir un visa d’emploi temporaire. On trouvera des renseignements destinés aux artistes de la scène dans notre publication intitulée Se produire aux États-Unis Le guide des artistes de spectacle canadiens. De plus, le personnel du consulat général du Canada à New York est en mesure de fournir conseils et indications à ce sujet.
Les Canadiens prévoyant séjourner aux États-Unis afin de s’y marier ou d’y immigrer devraient appeler l’un des numéros suivants pour obtenir des renseignements supplémentaires : 1 900 451-6330 (enregistrement) ou 1 900 451-2778 (pour parler à un spécialiste des visas). Ils peuvent aussi consulter le site Web de l’USINS (www.ins.usdoj.gov). Les Canadiens comptant séjourner aux États-Unis pour un travail de longue durée devraient également communiquer avec l’USINS.
Les Canadiens déménageant pour occuper un emploi aux États-Unis devraient communiquer avec les organismes canadiens et américains concernés afin d’obtenir tous les renseignements nécessaires concernant leur droit à des prestations sociales, y compris à des prestations de retraite, dans l’État où ils travailleront et de déterminer s’ils peuvent continuer à participer à des régimes de pension ou s’ils peuvent toujours réclamer d’autres prestations sociales au Canada.
Les Canadiens se rendant aux États-Unis pour faire du travail bénévole devront peut-être obtenir un permis de travail, en particulier si l’employeur paie certains des frais associés à ce travail, notamment les frais de déplacement ou d’hébergement.
Les personnes dans cette situation ont parfois été refoulées à la frontière. D’autres se sont vu interdire l’entrée aux États-Unis après avoir déclaré aux agents d’immigration américains qu’elles avaient déjà fait du travail bénévole aux États-Unis. Pour vous éviter d’éventuels ennuis, il serait prudent de vérifier auprès de l’USINS quelle est votre situation à cet égard.
On n’immigre pas les yeux fermés…la vie n’est pas plus facile en Floride qu’ailleurs, mais il est vrai que la misère est plus douce au soleil.
Source: Gouvernement du Canada