On ne l’avait pas vraiment vu venir cette hausse du huard et pourtant, elle est bel et bien réelle et la Floride connaît sa meilleure saison depuis près de 15 ans.
C’est plein partout et tout le monde roule sur l’or. Pratiquement impossible de trouver une chambre d’hôtel ou de louer une maison mobile, il n’y a rien de disponible. Dénicher un billet d’avion relève de la haute voltige et d’un bon agent de voyage et manger dans un bon resto sans avoir de réservation demande un pouvoir de persuation hors du commun.
Depuis novembre, on n’a pas vu autant de monde sur les plages et les terrains de golf. Des Québécois, des Ontariens, des gens des Maritimes et beaucoup d’Américains de New York et du New Jersey.
On fait la queue partout et, comme on l’a écrit il y a quelques semaines, la majorité des vacanciers déclarent un revenu de 100 000$ par année et 5% de tous les snowbirds de la Floride sont Canadiens. Dans un état qui accueille des millions de touristes par année, c’est énorme.
Autant on se lamentait immédiatement après le passage des trois ouragans, autant on se frotte les mains de bonheur. Des saisons comme celle qu’on connaît, on en veut à la douzaine. La manne passe et tout le monde est heureux.
Voilà pourquoi les vacanciers qui ont attendu à la dernière minute pour réserver un motel ou un camping se retrouvent le bec à l’eau. Tout est loué depuis plusieurs semaines sinon plusieurs mois. A certains terrains de camping pour motorisés, les emplacements sont loués un an à l’avance.
N’arrivez pas en Floride si vous n’avez aucune réservation à moins d’être capable de partager votre appartement avec coquerelles et cafards car, à moins d’une annulation de dernière minute, tous les motels, hôtels ou camping affichent complet.
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