Industrie en panne
Selon une étude, plus de 2 millions de femmes ont recoursà la chirurgie esthétique pour augmenter la taille de leurs seins. Or, des chercheurs de la Floride University ont suivi le cas de 84 femmes âgées de 21 à 57 ans ayant eu recours à de la chirurgie pour des raisons purement esthétiques. L’étude devait évaluer la confiance en soi et l’impact sur la sexualité avant la chirurgie et trois mois après. Les résultats montraient une amélioration de l’estime de soi, les femmes parlaient aussi d’une libido plus élevée.
Ces résultats viennent cependant à l’encontre d’une étude canadienne d’août 2006, révélant un taux de suicide plus important chez les femmes porteuses d’implants mammaires. Bien que le rapport entre psychologie et esthétisme reste encore très flou, il faut toutefois rappeler que la chirurgie esthétique ne résoud pas les problèmes psychologiques.
Entre août 2006 et maintenant, les temps ont changé et les effets de la récession étendent leurs tentacules jusque dans les bureaux de chirurgiens. Le domaine de la chirurgie esthétique souffre et crie famine. Le nombre d’augmentations mammaires a considérablement diminué. Dans les clinique, on sait qu’on est en récession quand l’agenda est vide et le téléphone arrête de sonner. Soudainement, investir 5000$ pour un nouveau visage, des nouveaux seins bien gonflés, des injections de botox ou même un petit traitement au laser est devenu un luxe tellement exorbitant en ces temps de crise que les filles préfèrent garder un look plus naturel.
L’industrie de la chirurgie esthétique est en perte de vitesse. Les injections de botox à 443$ la scéance ne trouvent plus preneur et face-lifts sont de moins en moins en demande. La sacoche est vide et il semble qu’elle le restera encore quelque temps. La chirurgie esthétique était devenue tellement banale en Floride qu’on ne remarquait même plus les miraculés. On se demande même si la populaire série Nip/Tuck qui décrit avec intelligence et subtilité le parcours de deux médecins spécialisés en chirurgie esthétique dans une luxueuse clinique de Miami, réussira à survivre à la télé.
Terminée l’époque où les filles s’affichaient sur les plages avec des seins ressemblant à des ballons de football, un visage lisse comme une peau de fesse, un nez digne de celui de Michael Jackson des fesses rebondies à la Jennifer Lopez.
Récession oblige, l’argent se fait rare et les plages seront remplies de filles au naturel, complexées à mort de leurs petits seins et de leurs paupières tombantes, en s’imaginant que les gars ne rêvent que de sport.
Showbiz
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