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Fête du Travail

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Fête du Travail
Il y a toujours une certaine tristesse à célébrer la Fête du Travail chaque premier lundi de septembre. D’un coup, on sonne la fin de l’été, des vacances, le retour à la vie normale et le début de l’automne alors que de l’autre, on sourit à la nouvelle saison qui débutera dans quelques semaines en espérant qu’elle sera meilleure que la dernière et que le soleil sera au rendez-vous. Une fête triste et douce à la fois. Remplie d’espoirs et de regrets. On veut du nouveau, mais on aurait étiré le temps à l’infini.

Jour férié depuis la fin du 19e siècle, la Fête du Travail a été instituée en l’honneur du mouvement ouvrier. L’apport du mouvement ouvrier à la société canadienne et américaine est reconnu depuis 1872, année où des défilés et des rassemblements se tiennent à un peu partout dans les grandes villes. Aux États-Unis, les premiers défilés de travailleurs ont lieu qu’en 1882. En Europe, depuis 1889, on fait coïncider les festivités du Premier Mai avec les célébrations de la fête du Travail. On célèbre cette fête printanière pendant quelque temps au Canada, mais le besoin ressenti en Amérique du Nord de bénéficier d’une fin de semaine prolongée à la fin de l’été amène le Parlement à proclamer la fête du Travail en 1894.

Si tout le monde adore cette fête pour le congé qu’elle procure, plusieurs se sentent un peu mal à l’aise. Le taux de chômage est très élevé partout dans le monde. L’avenir n’est pas rose. La peur et les doutes s’installent dans les esprits de tous et chacun. On se demande de quoi sera fait demain. Devant l’augmentation constante du coût de la vie et les emplois qui se perdent à la pelle, le bonheur fait place à l’anxiété et les nuits d’insomnie sont nombreuses. On sort le barbecue mais on ne sait plus trop plus quoi on fête au juste. Le travail ou le chômage?

Tout le monde veut profiter du dernier week-end de l’été. A noter qu’il y aura encore une fois beaucoup de traffic, que les campings sont pleins, les plages sont bondées et qu’on a hâte de passer à autre chose. L’austérité nous sort par les oreilles et le prochain congé est à Thanksgiving.

Encore plusieurs semaines !

Showbiz
Impensable de commencer la journée sans lire SHOWBIZ.

Des petites nouvelles juteuses sur le merveilleux monde des artistes et de la télévision. Ne ratez pas ça, c’est pour vous qu’on fait ça tous les jours.

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Journaliste depuis près de 50 ans, Michèle Sénécal a fait ses classes avec des grands du monde de l’édition de l’époque comme Yves Michaud, Jean-Charles Harvey, Edward Rémy, André Robert. Travaillante acharnée, elle a touché à tout dans le métier. Des affaires sociales au milieu du show-business, elle a toujours roulé sa bosse. Durant son parcours, elle a dirigé des publications chez Québecor, collaboré au Journal de Montréal et compte à son actif, quelque 250 histoires d’amour pour les magazines Québecor de l’époque. En semi retraite, elle rédige la chronique Showbiz dans Planète Québec depuis les débuts du magazine et, avec Yvonne Courage, elle a fondé Destination Soleil, un cyber magazine sur la Floride en novembre1999.