Les consommateurs québécois paient leur lait plus cher. La régie des marchés agricoles et alimentaires a annoncé que le prix maximum du litre de lait est augmenté de 2 cents depuis la semaine dernière.
La régie a justifié la hausse par l’augmentation des coûts de production. Le Québec a sûrement des vaches en or ou des travailleurs trop qualifiés pour effecteur ce travail pour justifier l’augmentation. Comme si les producteurs québécois étaient les seuls à connaître un hiver difficile, à chauffer des étables ou à payer de la main-d’uvre. À croire que les vaches américaines du Maine ou de New York vivent dans le froid, d’amour et d’eau fraîche et qu’elles ne coûtent rien à entretenir.
Des histoires à dormir debout.
Le lait est désormais considéré comme une denrée de luxe au Québec. En augmentant son prix régulièrement, les consommateurs n’auront plus les moyens d’en acheter, pour leurs enfants ou pour eux-mêmes. En comparaison, il en coûte moins cher de consommer un cocktail sur une terrasse face à la mer en Floride que de boire un verre de lait face à une banquise au Québec. Ça devient complètement ridicule.
Le coût de la vie ne cesse de grimper au Québec. Depuis le 1er janvier, on nous annonce des augmentations de mazout, de pétrole, de lait, des billets de métro, de taux d’intérêt, de taxes. Tout augmente.
En revanche, on connaît une forte baisse de natalité et du dollar canadien face à la devise américaine. Le lait est essentiel pour les enfants mais c’est vrai qu’on ne fait plus d’enfant au Québec.
Cette augmentation est injustifiée et on ne devrait jamais accepter des augmentations injustifiées sans contester.
Maintenant, tous les Américains pensent qu’on a des vaches en or au Québec. ;-))