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Chers présidents

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Les présidents
Il y a quelques années, Cormac O’Brien, un audacieux auteur avait décidé d’écrire un livre sur les présidents, racontant les travers de différents présidents des Etats-Unis. Ainsi, dans Secret Lives of the U.S. Presidents, on apprend des potins juteux dévoilés dans les livres d’histoire sur les bancs d’école. On aura beau crier sur tous les toîts que George W. Bush a été le pire président de l’histoire, on n’a rien vu. Les autres ont peut-être eu de meilleurs conseillers, une meilleure politique, mais ils ont tous voté en faveur d’une guerre.

Au deuxième mandat du président Obama, il est assez amusant de regarder à la loupe, les petits travers des différents présidents des Etats-Unis, les hommes les plus puissants de la planète. Sous des habits princiers et des airs de businessmen, ils ressemblent à monsieur-tout-le-monde.

James Buchanan passait plusieurs nuits par mois dans le lit de William Rufus King qui avait été le vice-président de Franklin Pierce. Leur profonde amitié dérangeait beaucoup de monde à l’époque où l’homosexualité était cachée. King passait pour la femme de Buchanan et tout le monde faisait des gorges chaudes de leur relation. Buchanan adorait se déguiser en femme.

George Washington buvait comme un trou. A l’époque de sa présidence, il dépensait 7% de son budget pour des bouteilles qu’il cachait partout pour ne pas déplaire. Régulièrement, il était pompette en public.

John Taylor le 10e président, avait épousé la blonde de son fils et ce dernier ne lui a jamais pardonné, alors que Warren G. Harding était un gros joueur de poker. Une nuit, il a joué tellement gros que plusieurs objets appartenant à la Maison Blanche sont disparus de la circulation, même la porcelaine de Chine qui valait une fortune. Il avait tout gagé et il a tout perdu.

John Quincy Adams adorait se baigner nu dans la rivière Potomac à Washington. Il le faisait chaque fois qu’il se croyait à l’abri des regards indiscrets, mais il n’a jamais forcé qui que ce soit à le suivre. Même par les froids de novembre, Quincy se lançait dans la rivière.

Richard Nixon buvait beaucoup et chaque fois qu’il était en colère, il ne se gênait nullement pour frapper sa femme qui, par la force des choses, a développé plusieurs dépendances. Nixon était colérique et quand il se fâchait, tout le monde se poussait de peur de recevoir un coup de pied.

Gerald Ford avait des problèmes de flatulence sonore. Comme ça le gênait énormément, il blâmait toujours les membres des services secrets. Si son entourage lui faisait des gros yeux par contre, il se bidonnait souvent. Il n’arrêtait pas de péter. A chaque pas, son pet.

Ronald et Nancy Reagan ont sans doute été le couple le plus uni de la Maison Blanche. Ils s’adoraient et vivaient l’un pour l’autre. Ils se retiraient dans leurs appartements très tôt et n’avaient pas vraiment une vie mondaine. Ron s’était marié une première fois, avait eu un fils et avait divorcé pour épouser Nancy de qui il était follement amoureux.

Lyndon Baines Johnson pouvait donner la lune à sa femme Lady Bird. Il l’adorait et ne voulait rien savoir de personne. Par contre, si amoureux fut-il, il a toujours eu une autre femme qu’il voyait chaque fois qu’il se rendait au Texas. Il aimait la vie sur un ranch, il se sentait près de la nature et souhaite de riches et beaux mariages pour ses filles.

Sous des airs de monsieur très digne, George H. Bush, le père de W n’était pas l’homme le plus fidèle à Washington. Durant une bonne partie de sa vie, il a eu une maîtresse répondant au nom de Jennifer mais jamais au grand jamais, il n’aurait quitté femme et enfants. Il avait trop de principes pour ça. Barbara Bush a toujours su que Jennifer existait et était précieuse dans la vie de son mari. Il était, selon toutes les biographies écrites sur lui, un homme très sévère, un père qui ne laissait rien passer à ses enfants. Il avait été un enfant battu par son père.

John Kennedy a été reconnu comme étant le président le plus courailleux de l’histoire. Il avait un succès fou auprès des femmes et trompait Jackie avec n’importe qui et n’importe quoi. Il ronflait tellement que les serviteurs se tenaient derrière sa porte de chambre pour en rire un coup et Jackie n’a jamais voulu dormir auprès de lui. Et, il se bourrait de médicaments lesquels, de nos jours, seraient considérés comme de la véritable drogue.

Bill Clinton est un autre président qui adorait les femmes et ne se gênait nullement pour tromper la sienne. Hillary a été cocue toute sa vie. Mais sa passion pour les femmes a bien failli lui coûter sa présidence et, on rapporte qu’il a fait trois enfants à trois autres femmes différentes, dont un serait noir. D’après les biographies, Hillary savait tout ça, c’est même elle qui essuyait les gaffes et recollait les pots cassés après chaque aventure.

George Bush, tout le monde le sait, est reconnu pour ses nombreuses gaffes, ses piètres résultats scolaires, son alcoolisme et son flirt avec la cocaïne. Un jour, Laura l’a placé au pied du mur. Fatiguée de passer des nuits blanches à l’attendre, elle a menacé de le quitter. George a compris le message. Il est entré en cure et n’a plus jamais retouché à l’alcool et aux drogues. Il est de notoriété publique qu’il n’a jamais été un élève brillant et qu’il a passé ses examens à l’université sur la peau des fesses.

Au fur et à mesure qu’on avance dans l’histoire, on réalise que ces hommes, si puissants, si vedettes, si riches et si présidents soient-ils, ne sont guère mieux que le commun des mortels et ont, somme tout, des vies dignes de la presse people. Il ne faut donc pas se surprendre si, tous les jours, les médias leur réservent un traitement de star. Ils n’étaient pas tous des enfants de chœur auxquels on aurait donné la bénédiction sans confession.

L’avenir nous dira ce qu’on ne sait pas encore concernant les Obama.

Showbiz
Impensable de commencer la journée sans lire SHOWBIZ.

Des petites nouvelles juteuses sur le merveilleux monde des artistes et de la télévision. Ne ratez pas ça, c’est pour vous qu’on fait ça tous les jours.

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Journaliste depuis près de 50 ans, Michèle Sénécal a fait ses classes avec des grands du monde de l’édition de l’époque comme Yves Michaud, Jean-Charles Harvey, Edward Rémy, André Robert. Travaillante acharnée, elle a touché à tout dans le métier. Des affaires sociales au milieu du show-business, elle a toujours roulé sa bosse. Durant son parcours, elle a dirigé des publications chez Québecor, collaboré au Journal de Montréal et compte à son actif, quelque 250 histoires d’amour pour les magazines Québecor de l’époque. En semi retraite, elle rédige la chronique Showbiz dans Planète Québec depuis les débuts du magazine et, avec Yvonne Courage, elle a fondé Destination Soleil, un cyber magazine sur la Floride en novembre1999.