Cheap Labor
Malgré les barbelés installés un peu partout aux frontières, il y a des millions d’illégaux aux Etats-Unis. Des gens qui, comme vous et moi, rêvent d’un monde meilleur sous un climat plus clément.
En 2010, une loi de l’Arizona visant mettre fin à la ruée des immigrants sans papier dans l’état a provoqué l’ire des Mexicains qui réussissent quand même à franchir la frontière malgré le fait que les autorités puissent les arrêter et les retourner chez eux sur le champs. A plusieurs endroits, on ne veut pas des illégaux et quelque 18 millions de gens défient les règles et vivent aux Etats-Unis sans toutefois avoir la moindre reconnaissance. Pas de papier, pas de permis de conduire, pas d’assurances, pas de statut social, pas d’identité. Rien. Considérés comme des pestiférés par certains et des anges par d’autres qui profitent allègrement de leurs compétences à un prix ridiculement bas, les illégaux sont les esclaves nouveau genre de l’Amérique. Le cheap labor, ils connaissent ça et, par peur de trahison, ils ne diront jamais un mot. La contestation, ils ne connaissent pas.
Si la Californie semble l’endroit le plus prisé des immigrants avec ses près de trois millions à s’y être installés, le Texas n’est pas en reste avec 1 600 000 immigrants tandis que la Floride se contente d’environ 1.8 million d’illégaux majoritairement hispanique, installés entre Palm Beach et Miami.
Toutefois, selon la maison de recherches Pew Hispanic, la crise économique et le taux particulièrement élevé du chômage dans ces états ont provoqué un important ralentissement de ce phénomène d’immigrants illégaux. La Floride n’est plus la Terre Promise. L’époque de l’état extraordinaire est terminée. Le taux de chômage est élevé, les gouvernements ont durci les lois et l’espoir d’une vie meilleure s’est considérablement rétréci. La surveillance aux frontières américaines a été extrêmement augmentée et beaucoup d’entre eux se font arrêter et reconduire dans leur pays.
En 2007, un record avait été établi lorsque plus de 12 millions d’étrangers non reconnus avaient été recensés sur tout le territoire américain. C’était une incroyable progression si l’on considère qu’en 1990, ce sont 3,5 millions d’illégaux qui étaient venus s’établir ici. Actuellement, les informations montrent que 58 pour cent des sans-papiers, soit 6,5 millions sont mexicains, et que 23 pour cent, 2,6 millions, viennent de l’Amérique latine.
Depuis des années, on parle d’une nouvelle loi qui assouplirait les règles, mais rien ne se fait. Entre parler et agir, il existe un monde de contradictions ou d’indifférence. En 2014, rien n’a changé.
Showbiz
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