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2016 bissextile

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Année bisssextile
Déjà 2016 ! Une autre année bissextile. D’où vient donc cette idée d’ajouter un jour de plus à l’année tous les quatre ans? C’est Wikipédia, l’encyclopédie virtuelle qui nous a donné la réponse.

Une année bissextile est une année comptant 366 jours au lieu de 365, c’est-à-dire une année comprenant un 29 février (la prochaine aura lieu en 2016). Le terme vient du latin bis-sextilis, qui signifie « deux fois (bis) sixième (sextus) », soit deux fois « le sixième jour avant les calendes de mars » dans le calendrier des Romains. L’objectif est d’aligner au mieux les indications du calendrier avec la durée réelle de l’année tropique qui définit les saisons. Celle-ci durant 365,242198 jours, et non pas exactement 365 jours, on est amené à introduire périodiquement un jour supplémentaire dans le calendrier de sorte qu’en moyenne la durée du calendrier se rapproche de l’année tropique.

Ainsi, 2015 n’était pas bissextile, mais l’an 2012 l’était. L’an 1900 n’était pas bissextile, car divisible par 100 mais non divisible par 400. L’an 2000 était bissextile car divisible par 400. Le calendrier julien, qui avait cours avant le calendrier actuel, ne distinguait pas les fins de siècles (années divisibles par 100). Une année était bissextile tous les 4 ans, sans autre exception. Le calendrier julien avait ainsi une année moyenne de 365,25 jours, au lieu des 365,2422 jours nécessaires au cycle terrestre. Ce qui a engendré l’accumulation d’une dizaine de jours de retard en quinze siècles.

L’instauration du calendrier grégorien a permis d’une part de rattraper le retard en supprimant des jours, et d’autre part de ralentir le rythme en supprimant 3 années bissextiles tous les 400 ans. Ce calendrier grégorien offre selon les règles énoncées une année moyenne de 365,2425 jours, ce qui est encore un peu trop long, mais n’engendre qu’une avance de 3 jours en 10 000 ans.

En 45, avant l’ère chrétienne, Jules César, alors dictateur (au sens latin du terme) et grand pontife de la République romaine, fit appel à l’astronome grec Sosigène d’Alexandrie, afin de régler le décalage trop important que l’on constatait entre les années solaires et civiles depuis les guerres civiles. Sosigène d’Alexandrie n’eut qu’à puiser dans le calendrier égyptien et se remémorer le décret de Canope pour proposer une solution. Ainsi, Jules César fixa notre année de 365 jours, plus une journée intercalaire tous les quatre ans (il faudra attendre le calendrier grégorien afin que le système se précise davantage).

Ce jour « additionnel » se plaçait juste avant le 24 février. Il s’agissait donc d’un « 23 février bis ». On nommait le 24 février a. d. VI Kal. Mart., soit ante diem sextum Kalendas Martias, ce qui signifie « le sixième jour avant les calendes de mars » (les Romains comptaient les jours à rebours, bornes incluses, à partir de trois dates de référence présentes dans chaque mois, à savoir les calendes, le 1er du mois, les ides, le 13 ou le 15 selon les mois, et les nones, neuf jours bornes incluses avant les ides, comme leur nom l’indique, c’est-à-dire le 5 ou le 7) ; le « 23 février bis » se disait donc tout naturellement a. d. bis VI Kal. Mart., soit ante diem bis sextum Kalendas Martias : « le sixième jour bis avant les calendes (le premier jour) de mars ». Une année bissextile comprend deux fois le sixième jour avant le premier mars ; « deux fois [le] sixième » se dit bis sextus en latin ; par l’ajout du suffixe -ilis, est dérivé l’adjectif bissextilis, d’où « bissextile » en français.

Plus tard, le jour intercalaire fut positionné le 29 du mois de février, à partir du moment où la méthode latine de décompte des jours fut remplacée par celle que nous employons toujours aujourd’hui.

C’est bien beau toutes ces explications scientifiques, mais comme ça n’arrive qu’une fois tous les quatre ans, voilà une excellente raison de fêter.

Santé à tous !

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Journaliste depuis près de 50 ans, Michèle Sénécal a fait ses classes avec des grands du monde de l’édition de l’époque comme Yves Michaud, Jean-Charles Harvey, Edward Rémy, André Robert. Travaillante acharnée, elle a touché à tout dans le métier. Des affaires sociales au milieu du show-business, elle a toujours roulé sa bosse. Durant son parcours, elle a dirigé des publications chez Québecor, collaboré au Journal de Montréal et compte à son actif, quelque 250 histoires d’amour pour les magazines Québecor de l’époque. En semi retraite, elle rédige la chronique Showbiz dans Planète Québec depuis les débuts du magazine et, avec Yvonne Courage, elle a fondé Destination Soleil, un cyber magazine sur la Floride en novembre1999.