Politique
Le premier ministre Chrétien visite une école primaire. Il prend la parole devant une classe d’enfants âgés entre 7 et 8 ans.
– Tous les jours, à la télévision, vous entendez parler de tragédies. Qui peut me donner un exemple de ce qu’est une tragédie.
Plusieurs élèves lèvent la main et Jean interroge le premier. Le gamin explique :
– Un petit garçon qui joue au ballon dans la rue et se fait écraser par une voiture, c’est une tragédie.
– Non, dit le premier-ministre, ce serait certes tragique, mais dans ce cas on parlerait plutôt d’accident.
Un autre enfant propose :
– Si quelqu’un mise tout son argent à la loto, qu’il perd et qu’il n’a plus un sou, c’est une tragédie.
– Non. Il s’agirait plutôt d’une grosse perte… quelqu’un a une autre idée?
Dans le fond de la classe, une main se lève :
– Et si quelqu’un vous assassinait dans la rue, ce serait bien une tragédie, non ?
– Oui, voilà un bon exemple, tu peux expliquer à tes camarades pour quelles raisons ce serait une tragédie?
– Hé bien, si je me fie à mon papa, ce ne serait pas un accident et certainement pas une grosse perte non plus.
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La limousine de Jean Chrétien roule sur la 20, lorsqu’elle frappe un cochon, le tuant sur le coup.
Jean dit a son chauffeur :
– Vas à la ferme et expliques au propriétaire du cochon ce qui s’est passé.
Une heure plus tard, Jean voit son chauffeur qui revient de la ferme, les vêtements tout fripés avec une bouteille de vin dans une main, et un cigare dans l’autre.
– Qu’est-ce qui t’est arrive?
– Ben… Le fermier m’a donné la bouteille de vin, sa femme le cigare et sa jeune fille de 19 ans, m’a farouchement fait l’amour!
– Mon Dieu! Qu’est-ce que tu leur as dit?
– Bonsoir, je suis le chauffeur de Jean Chrétien et je viens de tuer le cochon.